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 Les origines de la Vie

 

 L'histoire de la terre et de la vie...  La Terre depuis 4,55 milliards d'années.
 En 4,5 milliard d'années, des millions d'espèces sont apparues, se sont développées et ont finalement disparu. Et nous ne pouvons parler que des espèces animales ou végétales dont nous avons découvert des fossiles ou des traces ! 

 Même aujourd'hui les scientifiques identifient et décrivent plus de 15 000 espèces par an... Parmi ce foisonnement, l'homme (Homo sapiens) n'apparaît finalement que récemment, il y a 200 000 ans et, il ne représente qu'une seule des espèces sur les 8,7 millions d'espèces vivantes peuplant la Terre.

 Depuis le commencement…

 

 Naissance de la Terre
 Tout d'abord, le soit disant fameux Big Bang, il y a 13,7 milliards d'années, puis la formation de notre système solaire, et donc de la Terre, il y a 4,55 milliards d'années. Pas encore de présence de vie, mais une intense activité sismique et volcanologique. La Terre n'est pas très... accueillante ! La planète va très lentement se refroidir et une partie de l'eau qu'elle contient va se condenser dans l'atmosphère. Une importante couche nuageuse va se former autour du globe. 

 La vie...
 Dans les océans, protégés des rayons ultraviolets par la couche nuageuse, la "vie" apparaît il y a environ -3,85 milliards d'années. Cette première trace de vie unicellulaire est constituée de simples cellules d'organismes les procaryotes (des bactéries). Leurs descendantes sont toujours parmi nous... et on peut dire qu'elles sont vraiment les plus vieilles habitantes de notre planète !

 Des structures bio construites apparaissent il y a 3,4 milliards d'années, les stromatolithes.
 A noter, plusieurs scientifiques développent une théorie selon laquelle la vie se serait développée d'abord dans le sous-sol avant de remonter à la surface de la planète. Elle aurait ainsi progressé, protégée des attaques extérieures comme les pluies de météorites, la lave ou les rayons ultraviolets...

 

 Il y a 3 milliards d'années ce sont les algues bleues qui se développent. Elles sont les premières à produire de l'oxygène par photosynthèse. Cet oxygène est à l'origine de la couche protectrice d'ozone autour de la Terre. Dans des strates géologiques datant de - 2,1 milliard d'années, au Gabon on à découvert  les premières formes de vie complexes « pluricellulaires ».

 Ce sont donc les premiers eucaryotes : des organismes dont les chromosomes sont protégés dans un noyau.

 

La vie... grouillante
 L'évolution de la vie sur Terre ou plutôt dans les mers va s'accélérer, se multiplier, disparaître, se reformer différemment, bref, les formes de vie vont s'enchaîner à un rythme plus soutenu.
 Entre - 600 et - 544 millions d'années c'est la Faune d'Ediacara qui prospère : ce sont principalement des organismes avec un corps mou, sans squelette. Les traces qui nous en parviennent sont des empreintes de l'organisme laissées sur le fond de sédiments : sortes de méduses, coraux mous.... 

  
 La Faune Tommotienne, vieille de 530 millions d'années est, quant à elle, caractérisée par l'apparition de parties solides chez plusieurs organismes. Elle ne durera "que" quelques millions d'années et l'on retiendra surtout des animaux en forme de tube, lame, coupole...


 Apparue il y a 528 Millions d'années, la Faune de Burgess est d'une diversification et d'une richesse étonnante.  

 Contrairement aux précédentes faunes, Burgess est représentée par des organismes très différents les uns des autres, dont certains ne ressemblent à rien de connu actuellement. La vie prend des formes dignes de films fantastiques !  

 Cette faune disparaît presque en totalité il y a 510 millions d'années.


 Première extinction de masse il y a 440 millions d'années (la fin de l’Ordovicien) qui touche principalement les brachiopodes et les trilobites.
 Vers - 420 millions d'années, des vertébrés commencent à coloniser les océans. Différentes sortes de  poissons vont évoluer, avec ou sans mâchoire, dotés d'une carapace, cartilagineux ou osseux... La plupart de ces poissons ont disparu, sans descendance, mais on peut encore trouver le cœlacanthe dont les ancêtres étaient les crossoptérygiens.

 La vie animale et végétale... sort de l'eau

 Les plantes d'abord... 440 millions d'années en arrière, le sol est colonisé par des végétaux comme des mousses ou des lichens qui poussent à proximité de l'eau. Il faudra quelques millions d'années supplémentaires pour que ces premières plantes s'affranchissent de la proximité de l'eau en développant des racines.


 Les premiers animaux à se déplacer sur terre semblent être des arthropodes (famille des scorpions), des acariens, des myriapodes et d'autres insectes que l'on a retrouvés dans des couches géologiques datées de - 410 millions d'années.

 

 C'est véritablement il y a 375 millions d’années qu'on voit apparaître des modifications sur le squelette de certains poissons : les nageoires sont rigidifiées avec des éléments squelettiques. Dans un premier temps ces « débuts de pattes » devaient apporter un avantage décisif pour se déplacer dans un environnement boueux et saturé de morceaux de plantes. Acanthostega gunnari  faisait certainement partie de ces premiers tétrapodes qui ont « sorti la tête de l'eau »...

 Deuxième extinction de masse (la fin du  Dévonien) il y a 365 millions d'années, où de nombreux ammonoïtes, brachiopodes et poissons disparaissent.
 Il faut attendre - 360 millions d'années pour qu'apparaissent des animaux capables de se déplacer véritablement sur terre...des sortes de reptiles colonisent les terres émergées.
 Sur la planète, tous les continents sont réunis en une unique masse continentale, la Pangée (-300 millions).


 La troisième et la plus importante des extinctions de masse (le Permien au Trias) à lieu il y a 250 millions d'années. D'après les fossiles retrouvés, les scientifiques estiment que presque 90% des espèces auraient été éliminées. Si les trilobites ont définitivement été rayés de la carte, d'autres espèces ont subi des pertes importantes comme les vertébrés, les coraux et les céphalopodes...

 Les Dinosaures et les premiers mammifères
 Il y a 230 millions d'années, les premiers dinosaures se développent pour un règne qui va durer pendant plus de 160 millions d'années... Parmi eux, Coelophysis l'un des plus anciens dinosaures connu qui vécu entre - 230 et -205 millions d'années.

 Le Cœlophysis était un petit dinosaure chasseur très commun au Trias supérieur. Il était profilé pour la course, ce qui lui permettait d'atteindre des vitesses de pointe impressionnantes. On a retrouvé des corps de petits Cœlophysis dans l'intestin de plusieurs spécimens. Les paléontologues pensèrent d'abord que les Coelophysis étaient ovovivipares, plutôt qu'ovipares comme les autres reptiles. Mais leur bassin est trop étroit et les paléontologues se sont rendus à l'évidence: ces dinosaures étaient cannibales. Les paléontologues sont également presque certains qu'il existe un dimorphisme sexuel chez Cœlophysis. En effet, deux types ont été retrouvés: des "robustes" et des "graciles", correspondant respectivement aux individus mâles et femelles.


 C'est à partir des reptiles mammaliens qu'émerge la branche des mammifères, il y a environ - 225 millions d'années. A cette époque, un seul prétendant au titre de premier ancêtre des mammifères, Adelobasileus, un petit animal de 10 à 11 cm de long, qui devait se nourrir d'insectes ; les caractéristiques principales étant le sang chaud et les poils...

 

 Avant-dernière extinction de masse... Vers - 200 millions d'années, une baisse du niveau des eaux, une énorme explosion volcanique ou un événement extra-terrestre sont peut-être à l'origine de la quatrième extinction en masse (le Permien au Trias et au Jurassique) de nombreuses espèces. Les océans se vident de leur faune, et seuls quelques reptiles mammaliens survivent... Les continents commencent à s'écarter progressivement les uns des autres, séparant ou isolant des espèces qui vont évoluer différemment.

 

 Les sauropsidés
 C’est le temps des dinosaures... qui vont dominer la Terre pendant plus de 160 millions d'années. Ils occupent le terrain avec les crocodiles, les serpents et les lézards. Entre les pattes des gros dinosaures les mammifères, de très petite taille comme celle d'un rat semblent avoir trouvé une niche écologique.

 

 

 

 


 Mais une intense activité volcanique et une énorme météorite qui heurte la Terre au Yucatan (Mexique actuel) vont avoir raison des dinosaures géants et d'un grand nombre d'espèces il y a 65 millions d'années... C'est la cinquième extinction de masse (à la limite du Crétacé et du tertiaire) qui va éradiquer 70% des espèces.

 La montée en puissance des mammifères
 Sans que la disparition des dinosaures ne soit forcément la seule raison, les mammifères vont prendre possession du terrain en 10 millions d'années et conquérir de nombreuses niches écologiques, en multipliant les espèces. C'est également à partir de ce moment que les mammifères vont véritablement croître en taille et que les placentaires vont se développer.


 C'est vers - 60 millions d'années qu'on retrouve les premières traces de primates ou proto primates. Le plus ancien à ce jour est Altiatlasius, qui a été découvert dans le sud du Maroc. D'un poids estimé de 120 grammes, Altiatlasius ne laissait pas présager la diversité et la taille de l'évolution de cette famille...

 L’Humanité : Nos origines

 L'humanité

 L'homme ? Un animal comme les autres...! Et ce n'est pas qu'une théorie...

 Quelques données pour ceux qui pensent encore que l'Homme avec un grand H est décidément très à part du monde animal... Tout d'abord l'homme est un vertébré, comme le lézard par exemple...
 Mais c'est aussi un mammifère comme le bison... et en allant plus loin on peut dire que c'est un primate, comme un lémurien... Pour préciser la chose c'est aussi un hominoïde comme le gorille... et pour finir c'est un hominidé... comme vous et moi !

 

 L'arbre d'évolution de la lignée humaine

 

  L'homme moderne, Homo sapiens sapiens, est âgé de 100 000 ans seulement. Mais les plus anciennes espèces de la lignée humaine ont vécu il y a environ 5 millions d'années. L'apparition de l'espèce humaine est un exemple d'évolution très rapide.
 Quelles sont les caractéristiques de cette lignée ? Quelles sont les étapes qui ont permis l'émergence de l'homme actuel ?

  Les caractéristiques de la lignée humaine
 L'homme : un primate

 L'homme est un primate au même titre que les singes.

 Les primates sont des mammifères au cerveau très développé.  

 Les extrémités de leurs membres sont préhensiles : le pouce se referme sur les autres doigts en formant une pince.

 L'homme et ses cousins les plus proches, les grands singes (orang-outan, gorille, chimpanzé), possèdent une face aplatie et deux yeux à vision parallèle.

Branche des Primates « Simiiformes » et des Hominidés « Hominidae »

 

 Les hominidés (Hominidae) sont une famille de primates simiiformes regroupant les genres actuels orang-outan, gorille, chimpanzé, et Homo. S'y trouvent également un certain nombre de genres éteints apparentés, ancêtres ou plus souvent collatéraux des ancêtres des quatre genres actuels.

 Cette famille admet pour groupe frère les Hylobatidés, d'autres singes sans queue, couramment appelés gibbons, comprenant quatre genres et une vingtaine d'espèces. Ensemble, tous ces primates forment la superfamille des hominoïdes, également appelés grands singes.

 Le mot « hominidés » est plutôt issu des disciplines liées à l'histoire, plus précisément l'étude de la préhistoire et la paléontologie, où l'on tente de reconstruire l'origine et l'arbre évolutif de l'Homo sapiens : on recherche, à partir de l'étude des fossiles, les ancêtres et les espèces cousines disparues de l'homme actuel.

 Classification phylogénétique moderne

 Phylogénie des familles actuelles de singes Simiiformes et phylogénie des genres actuels d'hominidés :

 

 

 

 
Les différences entre l'homme et les grands singes

 La comparaison des squelettes entre l'homme et le chimpanzé fait apparaître des différences anatomiques caractéristiques.

 Comparaison des squelettes d'un chimpanzé et d'un homme :

 

 Les différences entre l'homme et le chimpanzé sont également d'ordre culturel. Si un chimpanzé est capable de transformer des tiges de végétaux en outils efficaces pour attraper les termites ou de choisir des pierres parfaitement adaptées pour ouvrir des graines, il ne fabrique pas de véritable outil. L'homme moderne, quant à lui, utilise des outils simples pour fabriquer des outils plus complexes. Il possède un langage articulé, il peint ou écrit : il est le seul être vivant qui développe une culture et est capable de la transmettre à ses congénères.

 La génétique confirme !
 Nous partageons plus de 98 % de notre ADN avec certains singes... Quand on sait que Koko (un gorille femelle) a appris la langue des signes... on se demande ce qu'il reste à l'homme...
 L'être humain a cette particularité de se poser des questions... C'est peut-être d'ailleurs ce qui nous différencie du reste du règne animal : la conscience. Nous sommes maintenant sur Terre les seuls représentants de l'espèce humaine...

 Les étapes de l'hominisation

 L'hominisation est l'ensemble des événements qui ont permis l'émergence de l'homme. Ces événements sont biologiques et culturels.

 Les scientifiques estiment que la séparation entre la lignée humaine et les autres primates remonte à 7 ou 10 millions d'années.

 La lignée humaine comprend deux genres : le genre Homo, qui comprend l'espèce humaine actuelle, et le genre (fossile) Australopithecus.

 

 Les australopithèques

 

 Tous les fossiles des ancêtres de l'homme ont été trouvés sur le continent africain. Les australopithèques, qui étaient bipèdes, constituent le premier maillon de la lignée humaine et sont de remarquables exemples de transition entre les grands singes et l'homme. On ne les a retrouvés qu'en Afrique de l'est, au niveau de la Rift Valley, essentiellement en Éthiopie, au Kenya et en Tanzanie. Les plus anciens sont âgés de 5 Ma et les plus récents de 1,7 Ma. Cependant, une molaire datée de –9 Ma, appartenant vraisemblablement à un australopithèque, a été trouvée au Kenya. Aucun outil n'a pu être clairement associé à un australopithèque.

 Parmi ces australopithèques, Lucy est certainement le plus célèbre. En 1974, sur le site de Hadar en Éthiopie, une équipe de paléoanthropologues, découvre un squelette exceptionnel appartenant à un individu femelle qui a vécu il y a 3,5 Ma. Ce squelette est formé de 52 os et fragments osseux, soit 40 % d'un squelette complet. Il est baptisé « Lucy » cette Australopithecus afarensis est de petite taille (1,10 m) et son volume crânien est peu important (360 cm3). Ses bras sont plus longs que ses jambes, son bassin, élargi mais encore un peu long, est typique d'une démarche bipède imparfaite : Lucy devait rouler des hanches.

 Ainsi les australopithèques rassemblent à la fois des caractères :

  • du singe (petit cerveau, petite taille, etc.) ;

  • et de l'homme (longueur des membres, marche en position dressée, etc.).                                    

                                                                                                                                           Lucy   

 

 L’australopithèque "Lucy"

 

 Il y a peu, des scientifiques américains ont publié un article sur les causes probables de la mort de Lucy, cet hominidé très ancien dont les restes ont été découverts en Afrique de l'Est en 1974. Une démarche qui amène des réponses à des questions qui n'avaient jamais été étudiées jusqu'à là.

 L’australopithèque "Lucy" serait morte lors d’une chute depuis un arbre. Cette conclusion est tirée d’une nouvelle étude de ses ossements, conduite à partir d’images scanner en rayons X à haute résolution réalisées en 2008 à l’université d’Austin, au Texas, lors d’une « tournée » du célèbre squelette aux États-Unis.

 Intéressante hypothèse sur la mort de ce pré-humain, mais au fait qui était Lucy et quelle est sa place dans l'évolution ? Elle fait partie de la très grande période que l'on nomme la Préhistoire. Mais attention, cette époque a connu de nombreuses évolutions et nous en avons tous le plus souvent une image déformée pour ne pas dire caricaturale. Le mot préhistoire, en le décomposant, se définit comme étant la période qui précède l'histoire.

 Et Lucy dans tout cela ? Qui était-elle dans l'histoire de l'évolution ? Les recherches actuelles en paléontologie nous expliquent qu'elle fait partie de la famille des australopithèques une branche de laquelle l'espèce humaine, la notre, celle de l'homme moderne ne descend pas. Lucy serait donc une cousine de notre ancêtre.

 

 Toutes ces représentations de l'évolution de l'espèce humaine depuis ses origines jusqu'à l'homo sapiens, sapiens (nous) sont ici très simplifiées. Elles ne sont pas toutes toujours complètement concordantes et sont susceptibles de changer dans les années qui viennent au fil de nouvelles découvertes de fossiles.

 Ce dont cependant nous sommes certains aujourd'hui avec les progrès de la science et de la recherche, c'est que l'homme ne descend pas du singe comme on l'a longtemps entendu. Les singes actuels comme les chimpanzés ou les gorilles ont bien un ancêtre commun avec les humains mais la divergence des espèces animales a eu lieu il y a des millions d'années, bien avant Lucy.

 Le genre Homo

 La distinction entre les australopithèques et les espèces du genre Homo est essentiellement fondée sur la taille, le volume du cerveau (supérieur à 600 cm3) et la capacité à fabriquer des outils.

 Diverses espèces d'hommes se sont succédées avant d'aboutir à l'homme moderne. Chaque espèce nouvelle, tout en étant différente, partage des ressemblances avec l'espèce dont elle est issue :

  • l'Homo habilis ou « homme habile » (–3 à –2,5 Ma) n'a pas été retrouvé ailleurs qu'en Afrique. Son volume crânien est de 750 cm3. Ses restes, peu nombreux, sont associés à des outils en pierre taillée (des galets aménagés), ainsi qu'aux premières traces d'habitat ;

  • l'Homo erectus ou « homme droit » (–2 Ma à –1,5 Ma) est parfaitement bipède. Sa taille est d'environ 1,60 m et son volume crânien de l'ordre de 1 000 cm3. Il fabrique des outils en pierres taillées, des bifaces, et maîtrise le feu. Apparu en Afrique il y a environ 2 Ma, ce grand voyageur a migré et a conquis l'Europe, l'Afrique du Nord et l'Asie durant 1,5 Ma. Il s'est ainsi adapté à tous les milieux ;

  • l'Homo sapiens ou « homme sage » (–300 000 ans environ à nos jours) a une capacité crânienne d'au moins 1 400 cm3. C'est l'homme de la pensée consciente ; il enterre les morts et invente des rites funéraires.

 

 Dans l'espèce Homo sapiens, se distinguent :

  • Homo sapiens neanderthalensis ou l'homme de Neandertal qui apparaît en Europe il y a 320 000 ans et disparaît voici 40 000 ans. Tout en appartenant à l'espèce Homo sapiens, il ne serait pas un de nos ancêtres directs, mais appartiendrait à une branche latérale, aujourd'hui éteinte, de notre arbre évolutif. Il utilise la pierre taillée mais améliore nettement les techniques de fabrication ;

  • Homo sapiens sapiens, l'homme moderne ou l'homme de Cro-Magnon, qui apparaît il y a 100 000 ans en Afrique et au Moyen-Orient. Progressivement, il perfectionne les outils et utilise d'autres matériaux que la pierre (os, ivoire) ; il invente l'art, l'agriculture, l'industrie… C'est l'homme moderne dont nous sommes les héritiers.

 

 En conclusion : l'espèce humaine est apparue sur la Terre en s'inscrivant dans le processus de l'évolution.

La lignée humaine montre l'apparition de caractères nouveaux au cours du temps ce qui suggère des modifications de l'information génétique. Des mutations se sont produites permettant cette évolution.

LA LIGNÉE HUMAINE  

Histoire évolutive des hominidés

 

 Les premiers "hommes" sont les Australopithèques qui comportent plusieurs espèces et qui ne sont connus qu'en Afrique. Ils apparaissent au cours du Pliocène entre 5,3 et 1,6 million d'années et s'éteignent au début du Pléistocène entre 1,6 million et 900000 ans. Ils sont assez bien connus, on a recensé plus de 1000 sites de fouilles. Australopithecus robustus a été découvert en Afrique du Sud en 1938.

 Il y a 1,6 million d'années se produit un changement climatique majeur qui va se traduire par une série de glaciations (au moins quatre) et de déglaciations entraînant des modifications climatiques sur l'ensemble de la planète notamment par des changements de pluviométrie dans les régions tropicales et des évolutions marquées du niveau des mers qui vont bouleverser la géographie. L'histoire de l'homme semble très liée à ces changements marqués de climats.

 Les hominidés anciens (- 4,2 Ma à - 2,5 Ma) - Les Australopithèques

 Depuis 7 millions d'années environ, des restes de primates  ont été découverts qui montre des caractères humains

 Sahelanthropus tchadensis, nommé Toumaï, découvert près du Lac Tchad, est considéré par certains comme une des premières espèces de la lignée humaine.  Plus récents et plus nombreux sont les restes d'Australopithèques découverts en Afrique du Sud et dans le système de Rift africain, en Éthiopie et au Kenya.

 Il existe plusieurs espèces d’Australopithèques (Australopithecus Robustus) :

 *Australopithecus anamensis des fossiles vieux de 4,2 millions d'années ont été mis au jour dans le nord-est de l'Éthiopie. Australopithecus anamensis (“Australopithèque du lac”) de Kanapoi et Allia Bay (Kenya), décrit par Meave Leaky en 1995. Cet australopithèque aurait vécu entre 4,4 et 3,2 millions d'années. Ses dents ressemblent à celles d'Australopithecus afarensis, mais le reste du squelette est extrêmement proche de celui d'un homme moderne. Les fossiles sont constitués de fragments de mâchoires et d'os des membres. Son poids était d’environ 45 à 55 Kg.

 

 *Australopithecus afarensis (“Australopithèque de l'Afar”) de Lætoli (Tanzanie) et d'Hadar (Ethiopie), décrit par Johanson, Tim White et Yves Coppens en 1978. Cette espèce vivait il y a 4,1 à 2,9 millions d'années dans les états actuels d'Ethiopie, de Tanzanie et du Kenya. “Lucy”, découverte en 1974, est l’Australopithecus afarensis la plus célèbre. Elle vivait il y a 3,2 millions d'années. Au moment de sa mort, elle avait une vingtaine d'années. Elle mesurait un peu plus d'un mètre pour un poids d'environ trente kilos.

 

 *Australopithecus africanus (“Australopithèque africain”) de Taung (Afrique du Sud), décrit en 1925 par Raimond Dart. Cette espèce n'est connue qu'en Afrique du Sud dans des gisements compris entre 3,2 et 2,8 millions d'années.

 *Australopithecus bahrelghazali (“Australopithèque du Bahr el Ghazal”), dit “Abel” de la région de Koro Toro (Tchad), l’unique fossile d’Australopithecus bahrelghazali a été découvert en 1995 par Michel Brunet. Baptisé Abel, c’est le premier hominidé découvert à l’ouest de la Rift Valley. Cet australopithèque vivait voici 3,5 à 3 millions d'années. C'est donc un contemporain, au sens large, de “Lucy”.

  Sediba

 Les premiers hommes (-2,4 Ma à -300 000 ans) - Afrique, Asie, Europe

 

 Les restes des hommes eux-mêmes sont rares. On les trouve dans les sédiments volcaniques des grands Rifts africains (Ethiopie) et dans les grottes associés à  des objets en silex peu modifié par percussion, souvent difficile à distinguer des silex cassés naturellement: ce sont les "galets aménagés" de la pebble culture, bifaces rudimentaires et éclats, trouvés en certains lieux en grande quantité parfois à proximité de restes osseux d'animaux.

 Les restes osseux sont incomplets: quelques dents, une mâchoire, quelques os longs, rarement un fragment de tête osseuse, exceptionnellement une tête complète ou un squelette presque complet.  Les individus sont isolés et il n'y a pas de trace de sépulture. C'était des chasseurs nomades de petits gibiers, peut-être mêmes de charognards,  eux-mêmes proies des grands carnivores (comme les singes actuels). Leur durée de vie ne devait pas excéder 30 ans. La structure de leur larynx déduite des restes osseux ne semble pas compatible avec un langage articulé. Les traces de cendres de bois associées à Homo erectus laissent penser que ces hommes savaient utiliser le feu.

 Homo habilis (2,4 à 1,6 millions d'années)

 Le plus ancien spécimen d'Homo : Homo habilis a été découvert

en 1960 dans la gorge d'Olduvai en Tanzanie. Il correspond à la fin

du Pliocène (entre 2,5 et 1,5 million d'années).

 Il a vécu en Afrique de l’Est et en Afrique du Sud.

 On le considère comme le premier homme véritable en raison de la forme de son crâne et sa capacité crânienne, 600 cm3 en moyenne. Sa taille était faible,  environ 1,20 à 1,50 m, et il pesait de 30 à 40 kg. Il marchait debout mais conservait des capacités arboricoles L'étude de sa denture montre des canines réduites et des incisives développées ce qui démontre que l’Homo habilis était omnivore.

 Les restes d'Homo habilis sont associés aux plus anciens outils en pierre taillée. Ce sont généralement des galets cassés généralement sur une seule face pour confectionner un "chopper" et obtenir des éclats tranchants. L’espèce présentait un fort dimorphisme sexuel, les femelles étant beaucoup plus petites que les mâles.


 Il existe plusieurs espèces d'Homo Habilis « homme habile » :

 *Homo rudolfensis : les restes trouvés en Afrique orientale (Lac Rodolphe) indiquent des individus plus robustes et corpulents que les Homo habilis. Ils possèdent de fortes mâchoires et une face solide.

 *Homo ergaster vivait en Afrique, (entre 2,2 millions d’années et 1 million d’années) avant notre ère. Il descendrait directement d’Homo habilis. Son cerveau atteint 850 cm³, ce qui implique une consommation régulière de viande. Les spécimens découverts mesurent entre 1,55 m et 1,70 m, pour un poids de 50 à 65 kg.

 Homo ergaster "artisan" utilisait des outils en pierre taillée sur les deux faces (biface caractéristique de l'Acheuléen). Ses membres inférieurs plus longs que ceux d’Homo habilis en faisaient un bon marcheur. Les hanches des femelles restent par contre plus larges que celles de l’Homo sapiens femelle. Il était capable de marcher avec endurance et de courir le corps parfaitement redressé. Il a occupé l’ensemble du continent africain et en est sorti pour coloniser l’Asie et l’Europe. On a retrouvé ses restes dans le sud de la Chine (- 1,8 millions d’années) et à Java (- 1,7 millions d’années). En Europe des traces  sont retrouvés dans le nord de l'Espagne et en Italie.

 

 *Homo georgicus (1,8 millions d’années) a été trouvé récemment à Dmanissi, en Géorgie. Pour certains, il est considéré comme un Homo ergaster européen. Ses restes ont été découverts en association avec des ossements d'animaux, des outils de pierre et des outils de percussion qui permettaient à cette espèce de chasser, de tuer des animaux et de les préparer. Ceci établit selon ses découvreurs le statut de chasseur d’Homo georgicus et non de charognard ni de simple cueilleur et consommateur d'aliments végétaux peu coriaces. 

 Homo erectus « homme droit » (1,9 Ma à  300 000 ans)

 

 Une forme plus évoluée : Homo erectus apparaît au début du

 Pléistocène sans doute en Afrique. On le trouve en Asie

(restes datés entre 1,6 million et 250000 ans) et peut-être en Europe.

 C'est par lui que semble se produire la dispersion de l'humanité hors d'Afrique.

 L’Homo erectus qui apparaît il y a 1,9 millions d’années en Afrique a conquis le monde, domestiqué le feu et construit des cabanes pendant le Paléolithique inférieur et moyen. Il mesurait 1,60 mètre de hauteur et sa capacité crânienne était de 850 à plus de 1000 cm3. Sa tête osseuse est caractéristique: une mâchoire puissante, un prognathisme marqué, des os épais, un front assez bas, pas de menton,  un bourrelet sus-orbitaire et une carène sagittale plus ou moins marquée. Parti d'Afrique, Homo erectus a colonisé une grande partie de l'Eurasie et l'Indonésie. Il a amélioré les techniques de taille en réalisant les premiers bifaces. Ses outils révèlent l'existence de comportements nouveaux dans la lignée humaine : l'élaboration d'outils symétriques et une forte adaptation des outils aux conditions locales et aux besoins humains.

 *Homo heidelbergensis  (entre environ 600 000 ans et 200 000 ans) Heildelberg (nom de la ville d’Allemagne près de laquelle on trouva une mandibule associée à l’espèce). Cette espèce du genre Homo qui a vécu en Europe  serait le résultat d'une évolution depuis Homo erectus. Il y a environ 200 000 ans Homo heidelbergensis a évolué pour donner naissance aux néandertaliens.

 *Homo antecessor (pré-neanderthalien), c'est à La Simas de los Huesos (Espagne), dans la région d'Atapuerca (en 1994), que plus d'une centaine de restes d'hominidés ont été découverts au fond d'un "puits". Dernièrement, une mâchoire d'Homo antecessor découverte à Atapuerca  a été datée à -1,3 millions d'années.

 Des travaux récents portant sur de nouvelles découvertes  à Dmanissi suggèreraient que toutes ces spécimens du genre Homo, en particulier Homo habilis, Homo rudolfensis, Homo ergaster, Homo erectus  appartiendraient en fait à la seule espèce Homo erectus.

 Les néandertaliens du Paléolithique moyen (-350 000 à

 -30 000 ans) Europe, Asie (Proche Orient), Afrique du Nord

 L'Homme de Neandertal, une forme sans doute archaïque d'Homo sapiens,

est lui aussi présent en Asie, en Europe et en Afrique entre 130000 et 10000 ans.

 Il est contemporain du Cro Magnon avec lequel il partage la même culture

(le Moustérien entre 90000 et 30000 ans).

 Homo neandertalensis apparaît morphologiquement différent de l'homme actuel: stature plus massive, tête osseuse avec bourrelets sus-orbitaires, mâchoire et dents puissantes. Les Hommes de Neandertal sont robustes, mesurant en moyenne 1,70 m, trapus, avec des membres relativement courts. Leur capacité crânienne est importante, jusqu'à  1750 cm3, soit supérieure à celle de l'homme moderne. Leur technique de taille des silex est plus précise et caractérise le Paléolithique moyen ; les éclats prélevés sur les galets sont retouchés en fonction d'utilisation spécifique (racloirs, pointes).

 D'abord connus en Europe (le site de Neandertal est en Allemagne), la répartition géographique des Néandertaliens a été étendue jusqu'en Chine grâce à l'analyse de l'ADN mitochondrial de restes osseux trouvés en Ouzbékistan et en Mongolie. Sur la base de la structure du larynx et l'analyse de l'ADN, on considère maintenant qu'ils maîtrisaient le langage articulé. Des peintures rupestres découverte en Espagne dans la grotte de La Pasiega et datées à -64 000 ans pourraient être attribuées à l'homme de Neandertal ; ce seraient les peintures les plus anciennes connues dans le monde.

 Vers la fin du Paléolithique moyen H. neandertalensis a coexisté avec l'homme moderne (H. sapiens): il se pose la question d'une hybridation possible. Un  séquençage plus complet de l’ADN nucléaire montre que 2 % du génome de H. neandertalensis se retrouve aujourd’hui chez les populations d’origine d’Europe et d’Asie, alors qu’aucun gène commun n’a été retrouvé avec les populations d’origine africaine. Il y aurait donc eu hybridation durant la période de cohabitation en Europe entre H. neandertalis et H. sapiens. Le récent séquençage du génome de l'homme d'Ust-Ishim, un Homo sapiens de Sibérie montre que le métissage Neandertal-Sapiens s'était déjà produit il y a 45 000 ans.

 La disparition des néandertaliens vers -30 000 ans a longtemps été expliquée par sa décimation par l'homme moderne. Après l'arrivée de nos ancêtres Homo sapiens, les deux espèces ont cohabité pendant longtemps et se sont même mélangées, mais ensuite les Néandertaliens ont disparu. On pense plutôt maintenant à des causes génétiques (maladies congénitales, stérilité) ou des épidémies dont les vecteurs ont été apportés par l'homme moderne (comme par exemple l'épidémie de variole apportée au 16ème siècle en Amérique par les premiers européens). 

 Durant des milliers d'années, les Néandertaliens ont été l'espèce dominante en Europe.

 Il existe plusieurs espèces d'Homo sapiens "néandertaliens" :

 *L'homme de Naledi (Homo naledi)

 Homo naledi est une nouvelle espèce d’hominidé découverte il y a quelques années en Afrique du Sud qui présente des caractéristiques primitives et modernes, Doué d’un petit cerveau, il était pourtant capable d’enterrer ses morts dans une grotte. Ces fossiles osseux, d'abord estimés à quelques millions d'années, ont été daté à 200 000 et 300 000 ans, c'est à dire contemporains de l'homme de Neandertal.

 *L'homme de Dénisova 

 Des fragments osseux et des dents humaines découverts dans la grotte de Dénisova, au sud de la Sibérie ont pu être datés entre 30 000 et 48 000 ans. Les données disponibles pour l'ADN mitochondrial  laissent penser qu’il s'agit d'une nouvelle espèce qui aurait un ancêtre commun avec l'homme  moderne et avec l'homme de Neandertal.

 Le séquençage de l'ADN nucléaire extrait d'une phalange provenant du même site confirme que l'hominidé de Dénisova a des origines communes avec l'homme de Neandertal. Il aurait également contribué à hauteur de 4 à 6 % au génome des Mélanésiens actuels : des croisements se seraient donc produits avec les Homo Sapiens.

 *L'homme de Flores (plusieurs théories...)

 Dans une grotte de l'île indonésienne de Florès, on a découvert en 2003 un squelette d'hominidé mesurant environ un mètre, l'« Homme de Florès » daté à -18 000 ans environ, associé à des outils de type Paléolithique inférieur et des traces de feu. Des fouilles ultérieures ont mis à jour d'autres restes d'individus de petite taille possédant les mêmes caractéristiques.

 Une nouvelle espèce humaine a été proposée, Homo floresiensis. Ses caractères anatomiques le ferait descendre d'Homo habilis ou d'Homo erectus qui serait arrivé il y a environ 800 000 ans sur l’île de Florès, soit par la navigation, soit en se laissant porter par des débris flottants. À cette époque le niveau de la mer était plus bas. 

 L’Homo floresiensis aurait vécu sur l’île de Florès entre -95 000 et -12 000 ans environ. Il mesurait environ 1 m pour 16 à 28 kilogrammes avec  une capacité crânienne de moins de 400 cm3. Comme pour l'homme de Neandertal, ses derniers représentants ont été les contemporains de l'homme moderne.


 Cependant  H. floresiensis serait pour certains un H. sapiens pygmée et/ou ayant souffert de microcéphalie. 

 Le « hobbit » ne serait pas le représentant d’une espèce à part entière mais plutôt un être humain atteint du syndrome de Down (Trisomie 21). D'autres travaux récents montrent que l'origine de cette espèce serait à rechercher vers -1,75 million d'années au moins, probablement en Afrique. Ce petit hominidé serait proche d'Homo habilis.

 Les hommes modernes (Homo sapiens) -

 Europe, Afrique, Asie, Océanie et finalement Amériques.

 L'Homo sapiens, semble apparaître progressivement en Afrique à partir de

l'Homo erectus. Son origine est difficile à établir car il y a peu d'exemples anciens

et ils présentent des caractères différents : les formes définitives ne sont pas fixées,

l'évolution est "mosaïque", elle part dans plusieurs directions.

 On trouve des restes sur les bords de la rivière Omo au sud de l'Ethiopie datés entre 200000 et 70000 ans, d'autres au Moyen Orient datés de 100000 ans. Homo sapiens est peut-être précédé d'un stade archaïque, on le trouve il y a environ 500000 ans en Asie et en Europe. Les populations de type " Cro-Magnon " sont présentes en Asie il y a 100000 ans et répandues en Europe il y a 35000 ans. Les squelettes sont rares au début de la période Paléolithique (entre 200000 et 15000 ans) de l'histoire humaine.

 L'arrivée en Europe de l'Homme moderne (Homo sapiens) se situe vers -40 000 - 30 000 ans ; il aurait profité d'une amélioration temporaire du climat. Les comparaisons entre différentes populations humaines actuelles des séquences de l'ADN mitochondrial et du chromosome Y suggèrent fortement que tous les humains actuels ont une origine commune située en Afrique.

 

 Le plus ancien Homo sapiens connu jusqu'à présent a été découvert dans le gisement d'Omo Kibish (Ethiopie) daté à -195 000 ans. Il aurait  migré largement pour finalement occuper tous les continents. Son représentant européen le plus connu est l'Homme de Cro-Magnon. En plus du travail de l'os et du bois, son industrie lithique caractéristique du Paléolithique supérieur est basée sur la production d'éclats allongés, lames et lamelles, qui servent de base à la réalisation d'un outillage spécialisé : grattoirs, burins, pointes de projectiles... Par la suite ses techniques se sont perfectionnées encore et diversifiées: pierre polie (Néolithique), métaux...

 

 Des restes humains, correspondant à plusieurs individus,  découverts au Djebel Irhoud (Maroc) et datés à -300 000 ans, appartiendraient à l'espèce Homo sapiens, ce qui reculerait d'autant l'apparition de l'espèce. 

 Migration de l'homme moderne (modifié d'après National Geographic Society, 2006).

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L'Homme de Cro-magnon

Les Hommes modernes ont commencé à se disperser dans le monde lors de multiples

vagues de migrations parties d'Afrique,

berceau de l'humanité.

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 Adelobasileus (-225 millions d'années)       Rugosodon eurasiaticus (-160 millions d'années)         Eomaia (-125 millions d’années)

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LA LIGNÉE HUMAINE - L'histoire évolutive des hominidés...

 

La Préhistoire

 

 Définition de la Préhistoire
 

 Pour définir le terme de Préhistoire, on évoque le plus souvent la période où l'homme n'a pas laissé de traces écrites, ou de signes. Par opposition, l'Histoire nous a laissé de nombreux documents écrits (ou gravés).
 Si l'idée est simple, son application est plus complexe. En effet toutes les civilisations n'ont pas maîtrisé l'écriture au même moment. Alors que les égyptiens anciens gravaient la pierre et écrivaient déjà sur des papyrus (écritures sur de la peau tannée), les européens n'utilisaient pas encore ce type de communication.
 La Préhistoire peut également être définie par l'apparition de l'humanité... et des premiers représentants de l'espèce Homo.

 Les grandes étapes de la Préhistoire


 En 7 millions d'années les hominidés ont accompli des pas de géant.

- géographiquement d'abord en parcourant des milliers de kilomètres pour conquérir de nouveaux territoires. Du "berceau africain" l'Homo habilis a commencé son périple il y a 3 millions d'années. Puis c'est au tour d'Homo erectus et enfin d'Homo sapiens.


- la domestication du feu estimée à - 500 000 ans a également permis aux hominidés de passer un cap.

 Maîtriser ses peurs instinctives, domestiquer et fabriquer du feu font de l'homme un être à part dans le règne animal.
 Les premières traces de foyers domestiqués ont été retrouvées en Chine.


- les transformations physiques de nos ancêtres sont un facteur important de notre évolution.

 Elles ont permis de nous différencier des autres primates : taille du cerveau, acquisition du langage par exemple...


- la fabrication d'outils, du plus simple (un galet tranchant) au plus complexe (un propulseur) est également primordiale dans l'histoire de l'humanité. Les objets retrouvés sont nombreux et nous permettent de visualiser la palette d'utilisations de ces outils : racler, trancher, dépecer, lancer...


- Plus récemment Homo sapiens a commencé à représenter graphiquement son environnement (comme la fameuse Grotte de Lascaux). C'est la naissance de ce qu'on peut appeler l'art préhistorique. Gravures, peintures, sculptures, les techniques sont nombreuses, mais le pourquoi de cet art reste encore un mystère...

 Humanité : Les tribus les plus isolées du monde

 Les Chasseurs-cueilleurs encore existant à nos jours

 Sur notre planète, de nos jours existent encore des tribus vivant au cœur de la jungle amazonienne ou sur une île de l'Océan Indien (Les sentinelles, le peuple le plus isolé du monde) et qui ne savent toujours pas faire du feu.

 

  Les Sentinelles sont un peuple de chasseur-cueilleur vivant sur l'île de North Sentinel, dans les îles Andaman, un archipel faisant aujourd'hui partie de l'Union indienne. Refusant tout contact avec le monde extérieur, ils constituent l'un des derniers peuples coupés du monde, encore appelé peuple isolé, vivant en autarcie dans des conditions n'ayant pas changé depuis des milliers d'années.

   Leur nombre est estimé à 250 environ (39 officiellement selon le recensement de 2001). Ethniquement négroïdes, ils seraient arrivés d'Afrique sur leur île il y a peut-être 60 000 ans. Ils semblent connaître le feu mais ne pas savoir le produire.

 Les différentes tribus primitives existantes sur l’ensemble du globe  –  Quelques exemples

 La tribu des Mashco-PiroPérou

 Les tribus néo-guinéennes - Papouasie-Nouvelle-Guinée

 La Tribu Huli, la Tribu Lázaro, la Tribu Goroka,

 La Tribu Kalam (partie orientale de la Nouvelle-Guinée),     

 Les Neuf de PintupiAustralie

 Les JarawaInde

 Le peuple AyoreoBolivie                                                         Les Wayampi en Guyane

 Les Carabayo – Colombie

 Les KoruboBrésil

 La tribu des Ashaninka Brésil                                                                   "L'homme seul" Forêt amazonienne Brésil

 Les Moxihatetema et les Garimpeiros(réserve Yanomami) Brésil

 Les WayampiGuyane

 Les Kazakhs - Asie centrale

 Les Tchouktches - (péninsule de Tchoukotka) Sibérie

 Les Maoris (Polynésie orientale) - la Nouvelle-Zélande

 Le Peuple de Samburu - nord du Kenya

 Les habitants de Vanuatu (une île de Vanuatu) - dans le Pacifique Sud

 Les Nenets - (dans l’Arctique), au nord de la Russie

 Les Masaï - du nord de la Tanzanie et du Kenya

 Les "Indiens isolés du cours supérieur de la rivière Humaitá" – Amazonie

 

 Nous pouvons rajouter à ceux-ci les tribus nomades de Mongolie, les tribus nomades du Sahara, ainsi que les villages de pêcheurs en mer et bien d’autres tribus ou villages isolés dans les îles lointaines, dans les déserts, les montagnes et dans les forets les plus reculées…

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"Les sentinelles" le peuple le plus isolé du monde

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Les dernières tribus primitives

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