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  La France et ses Origines

 

 L'histoire de France commence avec les premières occupations humaines du territoire correspondant au pays actuel. Aux groupes présents depuis le Paléolithique et le Néolithique, sont venues s'ajouter, à l'Âge du bronze et à l'Âge du fer, des vagues successives de Celtes, puis au IIIe siècle de peuples germains (Francs, Wisigoths, Alamans, Burgondes) et au IXe siècle de scandinaves appelés Normands.

 La France se nommait autrefois la Gaule, un nom que les Romains et les autres peuples leur ont donné, car les gaulois (ou celtes) étaient connus pour leurs combats de coqs et coq se dit Galus en latin, d'où le nom de la Gaule. Le nom de la France est issu d'un peuple germanique, les Francs.

Préhistoire

 

 -3 millions d'années av. J.C.      Les premiers ancêtres de l'homme apparaissent en Afrique

 -2 millions d'années av. J.C.      Homo habilis  utilise les premiers outils

 -1,6 million d'années av. J.C.     Paléolithique

 -5 700 ans av. J.C.                       Néolithique

 -500 000 ans av. J.C.                   Homo erectus  découvre la maîtrise du feu

 -3 500 ans av. J.C.                       Mésopotamie  Invention de l'écriture

 -1 300 av. J.C.                              Les Celtes

 

Antiquité

 

 - 680 av. J.C.                                Les Grecs

 - 600 av. J.C.                                Fondation de Massalia (Marseille) par des Grecs

 -290 av. J.C.                                 Les Gaulois

 -58 à -50 av. J.C.                          Guerre des Gaules

 -52 av. J.C.                                    Conquête de la Gaule par les légions romaines

 -51 av. J.C.                                    Empire Romain

 406 (IIIe au Ve siècle)                  Invasions barbares

 476                                                Fin de l'Empire romain d'Occident

Du Moyen Âge à la Révolution

 

 481-754                                        Le Royaume des Francs

 481                                               Sacre de Clovis, premier roi des Francs

 754-843                                        Empire carolingien

 800                                               Charlemagne est couronné empereur

 799-1014                                      Invasions vikings en France

 843-1792                                      Francie occidentale puis Royaume de France

 1095 - 1291                                  Les croisades

 1337 - 1453                                  La Guerre de 100 ans entre les Français et les Anglais

 1789 - 1799                                  La Révolution Française

 1799                                             Le Consulat - Pouvoir dictatorial de Napoléon Bonaparte

 -1000 av. J.C. Arrivée des Celtes ou Gaulois : En Gaule, ils sont grands, blonds, aimant la discussion, les querelles et la boisson. Ils amènent le bronze, ils construisent les premières villes (Oppidums), ils portent des braies (pantalons), leur religion et leur alphabet demeurent inconnus (les Druides).

                                                Le druide est un personnage très important de la société celtique, au point

                                                qu’il est à la fois ministre du culte, théologien, philosophe, gardien du

                                                Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseillé militaire du roi

                                                et de la classe guerrière.

 

 Les Celtes, durant l'Antiquité, vivaient notamment sur le territoire qui est maintenant la France (la Gaule à l'époque car les Francs n'y avaient pas encore mis les pieds), les Gaulois étaient des Celtes. Ils vivaient également en Angleterre (nommée Bretagne car les Anglais n'y étaient pas encore), Irlande, etc.

 

 Nous savons peu de choses sur les Celtes car ils ne maîtrisaient pas l'écriture. Les descriptions écrites qui nous sont parvenus ont été données par les grecs et les romains. Les Celtes sont arrivés par l'est, et arrivés au bord de l'océan Atlantique qu'ils ne pouvaient pas traverser, ils décidèrent de rester, attirés par le climat très doux et la terre fertile. Les Gaulois sont les peuples celtes qui résidaient en Gaule.

 Lorsque les Romains s'emparèrent de la Gaule pour l'occuper pendant près de cinq siècles, ils en définirent les contours, et l'appelèrent la Gaule. Cette zone couvre approximativement sur les territoires actuels de la France, de la Belgique, de l'Allemagne (rive gauche du Rhin), de la Suisse et de l'Italie du Nord, probablement à partir de l'âge du bronze, au IIe millénaire avant J.C.

 La Gaule et les Gaulois avant César. Avant notre ère, le territoire compris entre les Pyrénées, les Alpes et le Rhin (France, Benelux, Suisse et Rhénanie actuels) avait une unité toute fictive. Il appartenait à l'immense domaine de peuplement celte qui s'étendait des îles britanniques jusqu'au bassin du Danube et même jusqu'au détroit du Bosphore (le quartier de Galatasarai, à Istamboul, rappelle encore aujourd'hui la présence de Galates, cousins des Gaulois, dans la région).

 

 -58 av. J.C. à 50 - Conquête de la Gaule du Centre et du Nord par Jules César, (campagne racontée dans les commentaires de la Guerre des Gaules). Vercingétorix unit les Gaulois (Eduens, Bretons, Séquanes, Allobroges, Ceutrons, Venêtes) et bat Jules César mais doit finalement se rendre devant la ville d'Alésia. 

 C'est la conquête romaine qui allait lui donner un semblant d'unité avant que n'en sortent la France et ses voisins.

 

 La Gaule Celtique (ou parfois les Gaules), en latin Gallia, est le nom donné par les Romains aux territoires occupés par des peuples ou tribus celtes, comprenant la France actuelle, la Belgique et le nord de l'Italie. Le nom s'est perpétué en tant que province de l'Empire romain, jusqu'au début du Moyen Âge. « La Gaule », dans son ensemble, est divisée en trois parties, dont l'une est habitée par les Belges, l'autre par les Aquitains, la troisième par ceux qui dans leur propre langue se nomment Celtes, et, dans la nôtre, Gaulois. Tous ces peuples diffèrent entre eux par la langue, les coutumes, les lois.

 50 à 400 - La Gaule subit l'influence romaine, surtout le Sud. Les Romains font de Lyon la capitale de la Provincia, développent les villes (Nîmes, Arles, Autun, Vaison-la-Romaine, Saintes, Vienne) et introduisent le confort (Chauffage central) et le luxe (mosaïques).

 400 - Les Barbares détruisent l'empire romain d'occident et s'installent partout (Les Francs dans le Bassin Parisien, les Wisigoths en Aquitaine, les Ostrogoths en Italie, les Burgondes en Bourgogne).

 451 - Mérovée, roi des Francs, arrête les Huns d'Attila en Champagne, ce qui lui permet de donner un grand pouvoir à sa famille (les Mérovingiens).

                           Mérovée, né vers 412 et mort en juillet 457, est considéré comme le deuxième roi des

                           Francs saliens. Son existence est entourée de tant d'obscurité que certains historiens en

                           ont fait un roi légendaire. Il aurait régné de 448 à 457.

                           Mérovée a donné son nom à la dynastie des Mérovingiens.

 465 – Clovis (466-511), roi des Francs Saliens scelle par son baptême à Reims l’alliance de la royauté franque avec l’Église catholique, qui se prolongera en France jusqu’à la séparation de l’Église et de l’État en 1905. Il unit les tribus franques salienne et ripuaire et conquiert un ensemble de territoires en Gaule et en Germanie qui sont agrandis par ses descendants mérovingiens, puis par la deuxième dynastie franque des Carolingiens fondée en 751.

                           Clovis (petit-fils de Mérovée) épouse la Burgonde Clotilde, qui le pousse à se faire

                           baptiser à Reims, et à profiter de l'alliance des évêques. Les Francs nous ont laissé la loi

                           salique, le terme de franc et de France  (le vase de Soissons et la francisque).

 Les rois qui succèdent à Clovis sont appelés les Mérovingiens du nom du grand père de Clovis, Mérovée. A la mort de Clovis en 511, le royaume des Francs est partagé entre ses 4 fils. Les rois mérovingiens ne sont pas de très bons rois. Ils se disputent le pouvoir et recour à l'assassinat entre eux pour récupérer des territoires ! Seul le roi Dagobert parvient à rétablir l'unité du royaume pendant quelques années.

 L'HISTOIRE DU VASE DE SOISSONS : Calisse de Gourdon

 Chaque année, Clovis rétribuait ses soldats en partageant entre eux, le butin qu'ils avaient amassé après leurs victoires. Ce partage se faisait dans la ville de Soissons. Une année, l’évêque de Reims supplia Clovis de lui rendre un vase magnifique que ses soldats avaient dérobé dans sa ville. Clovis et ses soldats acceptèrent de rendre le vase. Un seul guerrier ne fut pas d'accord et, furieux, il frappa le vase de sa francisque (la hache des Francs). Clovis ne dit rien et rendit à l’évêque le vase tout cabossé. Un an après, Clovis qui passait ses troupes en revue, reconnut le soldat. Il examina sa tenue et lui reprochant que sa francisque était sale, il s'en saisit et la jeta à terre. Quand le soldat se baissa pour la ramasser, Clovis lui abattit sa francisque sur la tête en disant : "Voilà ce que tu as fait au vase de Reims" les autres guerriers furent très impressionnés et respectèrent encore plus leur roi.

 732 - Les Arabes musulmans venus d'Espagne sont arrêtés à Poitiers par Charles Martel qui renverse le dernier roi « fainéant » mérovingien et installe sa famille sur le trône. Ce sont les Carolingiens.

 843 -  Charlemagne en particulier conquiert le nord de l'Allemagne (Saxe), l'Autriche et l'Italie. L'empire carolingien est finalement partagé en 843 entre ses petits fils par le traité de Verdun qui sépare la Francie occidentale de la Francie orientale, qui deviendra le royaume de Germanie.

 850 - Les Vikings ou Normands après avoir conquis l'Islande, visité le Groenland et l'Amérique du Nord, arrivent sur les côtes françaises. En 866, ils assiègent Paris et en 911, le roi Charles Le Simple doit leur abandonner un territoire qui est l'actuelle Normandie.

 Les Vikings sont des explorateurs, commerçants, pillards mais aussi pirates scandinaves au cours d’une période s’étendant du VIIIe au XIe siècle, communément nommée « Âge des Vikings ». Par extension, on emploie le terme en français pour désigner la civilisation scandinave de l'âge du fer tardif, c'est-à-dire à partir de la fin du IIe siècle à l'âge du fer romain. Ils sont souvent appelés Normands, c'est-à-dire étymologiquement « hommes du Nord », dans la bibliographie ancienne.

 987 - Le Comte de France, Hugues Capet, se débarrasse du dernier roi carolingien et fonde la dynastie des Capétiens qui va durer près de neuf siècles. La troisième dynastie franque, celle des Capétiens, s'impose définitivement en Francie occidentale à partir de 987.

                      Hugues Capet est un roi robertien et le fondateur de la dynastie capétienne. Il est né vers   

                      939-941, probablement à Dourdan, et mort le 24 octobre 996, probablement au lieu-dit non

                      habité « Les Juifs », près de Prasville. Il a été duc des Francs, puis roi des Francs.

 1179 - Philippe Auguste et ses successeurs donnent une nouvelle impulsion à l'unification territoriale du royaume de France et repoussent les frontières orientales du Rhône sur les Alpes et de la Saône sur le Rhin, à partir de l'achat du Dauphiné (1349) jusqu'à l'annexion de l'Alsace (1648-1681).

                      Philippe Auguste Philippe II dit « Auguste », né le 21 août 1165 à Paris et mort à Mantes le

                      14 juillet 1223, est le septième roi de France de la dynastie des Capétiens. Il est le fils

                      héritier de Louis VII et d'Adèle de Champagne.

                                                                                                                                                 Charlemagne Empereur 

                                                                                                                                                                                                                                      d'Occident (742-814)

 Les Celtes

 

 L’origine des Celtes est encore très mal connue. Toutefois, il est probable que la civilisation celte émerge en Europe centrale à partir du Xe siècle av. J.-C. (Ier millénaire), à peu près au milieu de la période dite du bronze final. « Il n’y a pas de peuple originel celte, spontané voire autochtone, mais une communauté qui, de façon progressive, produit et partage une même histoire, une même culture et une même langue ».

 À partir du VIIIe siècle av. J.-C. (début du premier âge du fer ou Hallstatt), en Europe occidentale et centrale, vit une population assez hétérogène, les Celtes. Guerriers aux cheveux longs, en partie nus, portant casque, bouclier, épée et lance en bronze puis en fer, à pied ou à cheval, bruyants et agressifs, un peu à l’instar des Gaulois…

 Ce peuple a occupé une bonne partie de l’actuel territoire de notre pays. Parmi les Celtes se trouvaient… les Gaulois. Ces Celtes ne possèdent pas d’écriture propre et communiquent essentiellement par oral. La Celtique (keltike en grec) est un espace géographique correspondant à peu près à la Gaule (Gallia en latin) et peuplé, selon les Grecs, de « barbares » c’est-à-dire d’hommes ne parlant pas le grec dont les Celtes et, parmi eux, les Gaulois.

 À cette époque, c’est une société essentiellement agropastorale et commerciale. Les Celtes élèvent du bétail et des chevaux, cultivent du blé qu’ils stockent dans des silos souterrains et vendent (il existe, au deuxième âge du fer, une monnaie celte) ou échangent avec les Étrusques, les Grecs puis les Romains. Ils maîtrisent la métallurgie et passeront du bronze au fer, plus solide. Ils exploitent des mines (or dans le Morvan, sel gemme à Marsal en Moselle, ou Hallstatt en Autriche) et pratiquent également le trafic d’esclaves. Ils possèdent une armée de fantassins portant cuirasse et bouclier, combattant semi-nus, et de cavaliers montés sur de petits chevaux. Aux IVe et IIIe siècles, ils fournissent des mercenaires qui sont recrutés par les États méditerranéens.

 Ils sont installés non loin des comptoirs étrusques ou grecs, le long de grands axes de circulation, de réseaux commerciaux comme la route de l’étain, du plomb ou du cuivre des îles Britanniques vers la Méditerranée, celle de l’ambre depuis la Baltique jusqu’à la Méditerranée, ou bien encore celle du corail du sud vers le nord.

 Aux VIe et Ve siècles av. J.-C., les Celtes possédaient des objets artisanaux ou rituels fabriqués par des artisans grecs. Soit ils les leur avaient achetés, soit ces objets correspondaient à des « cadeaux diplomatiques » offerts par les Étrusques ou les Grecs de façon à maintenir de bonnes relations commerciales.

 Mais progressivement émerge un art celte, non figuratif. Ainsi, l’œnochoé (cruche) trouvée dans la tombe du prince de Lavau, si elle a bien été fabriquée par des Grecs à l’origine, a ensuite été modifiée (sciage d’une partie du pied, ajout d’un filigrane en or sur la lèvre du vase), probablement pour marquer une appropriation.

 En architecture également, les Celtes se sont progressivement imprégnés de techniques grecques. Ainsi près du Danube, dans le Bade-Wurtemberg, les remparts de la cité fortifiée de la Heuneburg ont été construits selon un plan grec, en employant des briques en terre crue et du bois. À Bourges, au Ve siècle av. J.-C., ils auraient bâti une ville, quatre siècles avant les oppidums celto-gaulois.

 Leur religion, décrite par César, est caractérisée par de nombreux dieux topiques n’ayant pas apparence humaine et par un clergé, comprenant les druides, extrêmement structuré. On pense que, lors du décès d’un personnage important, certains de ses proches se « sacrifiaient », une pratique se situant aux confins du religieux et du politique. Au vu des tombes aristocratiques, richement décorées, les Celtes semblent manifester un comportement particulier face à la mort de leurs proches.

 Les Gaulois

 Les Gaulois étaient l'ensemble des peuples protohistoriques habitant la Gaule, telle qu'elle fut définie par Jules César. À part les Aquitains, qui étaient proto-basques, ils se rattachaient à la civilisation celtique antique jusqu'à ce que les processus d'acculturation, liés au commerce et à la conquête romaine, n'en fassent des gallo-romains.

 

 Le mot celte est issu du celtique commun kel-to « combattant, guerrier » dérivant lui-même de kellāko- « combat, guerre », tandis que galate et gallus procèdent du celtique commun *galatis « fort, puissant » dérivant lui-même de *gal-n « être capable ».

 Les Gaulois se nommaient eux-mêmes « Celtes » « Celtae » en latin, en leurs langues ou plus exactement Keltoï écrit en alphabet grec. Pour la Gaule ils disaient Keltiia et peut-être aussi Litaouî « la terre large », par opposition à Iouerio « la terre entourée d'eau » qui désignait les îles britanniques.

 Les Gaulois, à proprement parler, se composaient de nombreuses tribus parlant un ensemble de dialectes celtes, et ils pensaient descendre d'une même souche dont ils connaissaient la généalogie. À ces liens de filiation, réels ou mythiques, qui leur créaient des obligations de solidarité, s'ajoutaient des alliances, qui mettaient certains d'entre eux dans la clientèle d'un autre pour former des fédérations comme celles des Arvernes et des Éduens. Tous ces peuples étaient divisés en civitates, identifiés par un chef-lieu et un territoire, appelé en latin pagus, qui étaient subdivisés en vicus, qui correspondaient à peu près aux cantons français. Le Gaulois et son histoire ont fait naître des mythes tenaces, qui se sont imposés dans l’imaginaire européen.

 Les Gaulois sont un ensemble de tribus d'origine celte. Ils avaient en commun de partager une même langue celtique et ainsi que des alliances et une réelle solidarité. « Le dernier Gaulois » nous informe sur la vie quotidienne de ces tribus qui ont peuplé la Gaule.

 L’histoire de la Gaule est un territoire relativement vierge pour aller à la rencontre de l’Homme, dans toute sa complexité. Sur fond de lutte interne entre les différents peuples de Gaule, l’histoire de cette civilisation fait écho aux problématiques d’aujourd’hui : conquêtes militaires, économiques et intellectuelles, migration des peuples, échanges croisés des cultures.

 La Gaule, un pays prospère et fortement peuplé. Dans son ensemble, la Gaule se caractérise par une forte densité de population. On évalue à douze millions le nombre de ses habitants, soit davantage qu'à certaines époques du Moyen Âge. Et contrairement aux idées véhiculées du Moyen Âge au début du XXe siècle, contrairement aussi à l'imagerie sympathique d'Astérix le Gaulois, ce n'était en rien un pays de sauvages avec d'épaisses forêts pleines de sangliers.

  Loin d'être un pays de forêts impénétrables uniquement peuplées de sangliers comme le laisseraient croire certaines bandes dessinées, la Gaule est en grande partie défrichée et couverte de belles campagnes comme l'atteste l'archéologie aérienne. Ses habitants manifestent un exceptionnel savoir-faire dans l'agriculture et l'élevage. D'ailleurs, le potentiel agricole de la Gaule compte pour beaucoup dans l'intérêt que lui portent les Romains.

  En retour, les Gaulois portent beaucoup d'intérêt pour les ressources de leurs voisins romains. Ainsi les archéologues ont-ils évalué à une centaine de millions le nombre d'amphores de vin que les Gaulois auraient achetées aux Romains dans les siècles précédant la conquête.

 Sortir du strict point de vue des Romains transmis par les écrits de Jules César et de Pline l'Ancien a révélé que loin de l'opposition farouche que le "roman national" nous a transmise, les cultures romaines et gauloises étaient bien moins éloignées que l'on ne pouvait le supposer. Les recherches ont aussi mis en évidence une culture plutôt raffinée des gaulois, avec des étoffes tissées de grande qualité, des teintes de couleurs variées et ornées de motifs à carreaux ou à rayures. Ainsi les différents peuples gaulois avaient une couleur dominante différente.

 Ce format un peu spécial traite de 6 sujets : la maison et l'habitat, les habits, la guerre en Gaule, le commerce, le pouvoir politique, les rites funéraires et la religion. Il permet d’avoir une vue précise de leur vie au quotidien.  Inventifs, plutôt raffinés les Gaulois sont à l’initiative de plusieurs avancées scientifiques ou inventions comme le soc d’araire permettant de labourer plus rapidement, le vallus (la première moissonneuse), la faux, la serpe et surtout le tonneau, en agriculture.

 Les Gaulois coquets dans l’ensemble prenaient soin de leur apparence avaient des rasoirs, des miroirs, des peignes en os et même des ciseaux (les forces) …etc. Ils ont aussi à leur actif l’invention du savon (le sopo en celte). La fibule leur permettait de fixer leur vêtement. Ils se couchaient sur des matelas de laine (Cf. Pline), portaient des pantalons de formes différentes selon les tribus. Spécialiste de la tannerie, ils ont aussi inventé les brogues, chaussures en cuir souple, serrées par des lacets de cuir.

 Du point de vue militaire, la cotte de maille est à mettre à leur actif ainsi que le casque celtique (qui sera repris par les garnisons romaines)  ou le fer à clous pour les chevaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin on a retrouvé sur les sites de recherches des restes d’une alimentation très variée dont la cervoise ancêtre de la bière, de la charcuterie notamment de porc et pour manger le tout, le couteau à lame repliable.  Pour finir le briquet gaulois à friction a été utilisé jusqu’à la fin du XIXe siècle.

 Les Grecs

 

 Vers 600 av. J.-C., des Grecs originaires de la ville de Phocée s'installèrent dans la calanque du Lacydon, le lieu que nous appelons aujourd'hui le Vieux-Port. Ils s'établirent sur la partie nord, à l'emplacement de l'actuel quartier du Panier, et édifièrent plusieurs bâtiments dont des temples, un théâtre, une agora...

 Les Phocéens venaient de Turquie : Les premiers migrants grecs étaient originaires de la cité de Phocée, une ville située à proximité de l'actuelle Izmir, en Turquie, qui devint l'un des centres de la colonisation hellénique en Méditerranée. A partir de 600 av. J.-C., les Phocéens vont fonder, en plus de Massilia (Marseille), une multitude de comptoirs sur l'actuelle Côte d'Azur : Olbia (Hyères), Antipolis (Antibes), Nikaïa (Nice), ainsi que des bases en Corse (Aléria) et en Espagne. De nombreux Phocéens viendront se réfugier dans ces colonies, après la conquête de leur ville par les Perses vers 540 av. J.-C.

 Ils venaient avant tout pour des raisons économiques. « Ils étaient à la recherche de matières premières dont leurs cités manquaient : des céréales, du métal (cuivre et étain en particulier) et des esclaves. L'essor démographique que connaissent les cités grecques va également amener de jeunes Grecs (les hommes en particulier) à quitter par voie maritime leur région d'origine pour venir s'installer en Occident ».

 Les nouveaux venus établirent très vite des relations commerciales et pacifiques avec les tribus celtes, relations scellées par des mariages, ce qui expliquerait la légende de Gyptis et Protis. Cependant, les mouvements de population au sein de l'espace celte (le sac de Rome en 390 av. J.C. par les Gaulois, l'expédition de tribus celtes en Grèce en 280 av. J.C.) incitent peu à peu les Marseillais à la méfiance. 

 « C'est ce contexte difficile qui va les amener à faire appel à leurs alliés romains pour défendre les cités d'Antibes et Nice (Nikaïa), entraînant quelques décennies plus tard leur installation définitive et la création d'une province romaine ».

 Marseille, plus vieille ville de France : La présence grecque a laissé de nombreuses traces dont nous pouvons encore retrouver l'influence dans notre vie de tous les jours. « Les éléments les plus visibles aujourd'hui venant de notre passé grec sont la culture de la vigne et de l'olivier ; le vin et l'huile constituent en effet les deux produits typiques de la culture grecque et serviront de base également au développement agricole en Gaule. »

 Si le vin est aujourd'hui l'un des principaux étendards de l'art de vivre à la française dans le monde, c'est donc en grande partie grâce aux Grecs. D'abord cantonnée aux espaces littoraux autour de leurs colonies dans le sud de la France, la culture de la vigne va rapidement se diffuser un peu partout en Gaule, parallèlement à la consommation du vin, inconnue jusqu'alors.

 César et la Gaule : La menace dace étant éloignée, César s'intéresse alors à la Gaule et à ses peuples, divisés en de nombreuses factions, dont certaines sont favorables à Rome, et dont une conquête, au moins apparemment, semble plus aisée qu'une campagne militaire en Dacie. Un seul prétexte suffit à César pour mettre le pied en Gaule.

 Quand César vient avec ses troupes dans cette région, il trouve une terre habitée, non seulement par les Celtes, qui occupent la plupart du territoire, mais aussi par les Belges (plus exactement des Gaulois belges, un ensemble de peuples Celtes et de quelques peuples germaniques celtisés), qui occupent, depuis le Vème siècle av. J.C., les terres au nord-est de la Gaule, des populations peut-être non indo-européennes comme les Ligures et les Rhètes au sud-est, ainsi que les Ibères au sud-ouest, près de la péninsule Ibérique.

 La Guerre des Gaules est une série de campagnes militaires menées par le proconsul romain Jules César contre plusieurs tribus gauloises. La guerre de Rome contre les tribus gauloises dure de 58 à 51/50 av. J.C., et aboutit à la décisive bataille d'Alésia en 52 av. J.C., qui mène l'expansion de la République romaine sur l'ensemble de la Gaule.

 Après sept années de guerres sanglantes, la Gaule paraissait soumise, lorsque, par un dernier effort, elle se souleva à la voix du chef des Arvernes, Vercingétorix. Profitant d'une absence de César, Vercingétorix leva l'étendard de l'indépendance ; toutes les peuplades du centre et de l'ouest se rangèrent sous ses ordres, et il entra en campagne avec une grande armée. À cette nouvelle, César accourut d'Italie, franchit les Cévennes par six pieds de neige et se prépara à attaquer son redoutable adversaire. Celui-ci, au lieu de livrer bataille, voulut affamer César pour l'obliger à disséminer son armée. Pour cela il ordonna de détruire les villes et les villages afin de ruiner le pays ; mais Bourges ayant été épargnée à la prière de ses habitants, les Romains, après bien des efforts, s'en emparèrent et y trouvèrent des vivres.

 Le chef gaulois ne se découragea pas : il harcela l'armée romaine et la vainquit sous les remparts de Gergovie ; puis, se mettant à sa poursuite, il l'atteignit près de la Saône où il fut vaincu à son tour. Les cohortes gauloises, frappées de terreur, s'enfuirent et se réfugièrent dans les murs d'Alésia, place forte de la Gaule. De là, Vercingétorix fit un dernier appel à ses compatriotes, s'offrant à résister aux Romains jusqu'à ce qu'on lui eût envoyé des secours.

 César établit ses légions autour de la ville et il en commença le siège ; il l'entoura de fossés profonds et de formidables retranchements. En même temps il fortifiait son camp du côté de la campagne, afin d'arrêter l'armée de secours qui, en effet, ne tarda pas à paraître. La lutte fut ardente, car l'orgueil romain était aux prises avec le patriotisme gaulois ; mais la science militaire et la discipline romaine eurent raison du nombre : les Gaulois, après avoir tenté des efforts inouïs pour sauver Alésia, se dispersèrent.

 Alors Vercingétorix, désespérant du salut de sa patrie, vint lui-même se livrer au vainqueur, afin de sauver ses frères d'armes de la mort ou de la de la servitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Gaule vaincue fut entièrement soumise aux Romains (an -51). César laissa Vercingétorix pendant 6 ans dans la prison Mamertine. Vercingétorix fut finalement étranglé en août 46 avant Jésus-Christ dans sa cellule.

 

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            La Gaule avant César                     Évolution de l'Empire Romain (-510 à 530)               Empire Romain du IIIè au Vè siècle

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 Les Barbares 

 

 

  Les Barbares et l'Empire romain

 

 Étymologie et définition du terme "barbares"

 À l’origine, le terme « barbare », emprunté en français en 1308 au latin barbarus, lui-même issu du grec ancien bárbaros « étranger », était utilisé par les anciens Grecs pour désigner les peuples n’appartenant pas à leur civilisation (définie par la langue et la religion helléniques), et dont ils ne parvenaient pas à comprendre la langue. Barbare signifiait alors « non grec » : toute personne dont le langage ressemblait, pour les Grecs, à un charabia « bar-bar ».

 

 Étranger, soit par sa race, soit par son appartenance à une autre civilisation. Qui est étranger à telle race, à tel pays parce qu'il n'en parle pas la langue ou qu'il vit en dehors de sa civilisation.

Celui qui n'est pas encore ou n'est plus civilisé, qui appartient à un niveau inférieur d'humanité : Primitif, mal dégrossi, qui est inconscient, qui est cruel, sans humanité, qui est ignorant, maladroit, qui va à l'encontre du bon usage, des règles du bon goût, ou des lois de la raison, qui est plein de vigueur, de jeunesse, de force instinctive et qui est impressionnant, puissant, d'une beauté sauvage.

 Les Barbares dans le droit romain.

 Les Grecs désignaient sous le nom de Barbares tous les peuples non helléniques, dont ils ne comprenaient pas la langue. Les Romains l'adoptèrent dans ces divers sens et l'appliquèrent à tous les peuples restés étrangers par la langue et les mœurs à la civilisation gréco-romaine.

 

 La qualification de barbarie, d'abord réservée chez les Romains comme chez les Grecs aux individus parlant une langue étrangère, a fini par n'être plus appliquée qu'aux peuples d'origines diverses restés en dehors du cercle d'action de la culture gréco-romaine. Parmi les Barbares les uns appartiennent à des nations occupant des territoires non soumis à la domination de Rome, les autres sont à des titres divers établis sur le territoire romain, particulièrement près des frontières constamment menacées. 

 La grande invasion

 Les historiens modernes appellent Barbares les populations qui détruisirent l'Empire romain. On réserve la dénomination de "grande invasion" à celle qui eut lieu au Ve siècle, et c'est plus spécialement à celle dont nous occuperons ici. Mais à vrai dire les émigrations de Barbares se continuèrent jusqu'au XVe siècle, et l'on peut dire que le Moyen Age, qui s'ouvre par une invasion - celle des Wisigoths - se termine par une autre invasion - celle des Turcs - de sorte que le Moyen âge se trouve compris entre la ruine de l'empire d'Occident et celle de l'empire d'Orient. 

 Les grandes Invasions Barbares

 

 Pendant plus de quatre siècles, les Romains empêchent les tribus qui vivent à l’est du Rhin de franchir le fleuve. 

 Mais, au début du 5ème siècle, les Germains envahissent la Gaule et s'y installent (vers 402).

 Les Romains ne peuvent plus empêcher les peuples barbares de franchir leurs frontières (Wisigoths, Vandales, Saxons etc.….).

 Au IIIème siècle après J.C., des Barbares, les peuples germains tentent de pénétrer dans l’Empire Romain. Pour leur résister, les Romains fortifient leurs frontières.

 Chassées par les Huns, de redoutables cavaliers venus d’Asie centrale, les Germains finissent par envahir l’Empire Romain à la fin du IVème siècle: ce sont les grandes Invasions.

 À la fin du IVème siècle, pour faciliter la défense de l’Empire, l’empereur Théodose le partage en deux: l’Empire romain d’Occident et l’Empire romain d’Orient.

 

 En 376, les Wisigoths franchissent le Danube. En 406, les Burgondes et les Alamans traversent le Rhin.

 Rome est pillé en 410 par les Goths et en 455 par les Vandales. Mais le pire est évité puisque les Huns d’Attila sont vaincus en 451 aux champs Catalauniques (près de Duro Catalaunum - Châlons en Champagne).  Attila le chef des Huns est battu par les Romains et les Wisigoths aux Champs Catalauniques en 451 de notre ère.

 

 Chaque peuple barbare s’installe dans une région de l’Empire Romain d’Occident et forme un royaume. L’empereur romain n’a plus de pouvoir.

 En 476, le dernier empereur romain, Romulus Augustule, qui n’a que 10 ans est assassiné. C’est la fin de l’Empire Romain d’Occident. L’empire Romain d’Orient, dont la capitale est Constantinople, résiste et subsiste jusqu’en 1453, sous le nom d’Empire Byzantin.

 

 

 

 

 Les premières invasions

  La recherche historique regroupe sous l’expression « invasions barbares » ou grandes invasions les mouvements migratoires des populations germaniques, hunniques et autres, à partir de l’arrivée des Huns dans l’Est de l’Europe centrale aux environs de 375 jusqu’à celles des Lombards en Italie en 568 et des Slaves dans l’Empire romain d'Orient en 577.

 Dans la recherche historique moderne, l’adjectif « barbares » n’a pas de connotation péjorative mais fait référence au barbaricum, mot par lequel les auteurs romains désignaient ce qui était hors de leur imperium (empire). Les découpages historiques sont avant tout des conceptions de l’esprit et reposent sur des conventions. Bien qu’ayant eu lieu au cours de l’Antiquité tardive, ces mouvements migratoires relient cette époque et le Moyen Âge.

 Ils ont pu entraîner le départ des populations autochtones, leur assimilation ou leur assujettissement aux nouveaux arrivants, mais inversement les autochtones aussi ont pu romaniser et christianiser les royaumes dits « barbares » (comme dans les cas des Wisigoths, des Francs et des Lombards).

 Les peuples barbares :

  •   Les Francs
  •   Les Goths (Ostrogoths et Wisigoths)
  •   Les Huns
  •   Les Burgondes
  •   Les Vandales, Les Alains et les Suèves
  •   Les Alamans
  •   Les Lombards
  •   Les Angles, les Jutes et les Saxons

 Les Francs

 Les Francs sont des groupes germaniques qui se constituent durant le IIIème siècle au niveau de l’embouchure du Rhin. Au Vème siècle, les Francs élargissent leurs territoires vers le sud, on trouve alors plusieurs royaumes francs, dont ceux de Tournai, Cambrai, Tongres et Cologne. Les Francs Saliens de Tournai prennent alors une ampleur importante par rapport aux autres royaumes francs.

 

 Sous le règne de Clovis, ils conquièrent des territoires de la Gaule, d’abord jusqu’à La Loire, où ils vainquent les Wisigoths en 507 à Vouillé, puis jusqu’aux Pyrénées à l’ouest. Vers l’est, ils prennent les territoires alamans. Clovis prend par la même occasion le dessus sur les autres royaumes francs, créant ainsi le royaume mérovingien. En 534, les Francs conquièrent le royaume burgonde. Enfin, ils récupèrent des mains ostrogothiques la Provence en 536.

 Les Goths (Ostrogoths et Wisigoths)

 Les Goths sont un peuple originaire du sud de la mer Baltique. Durant le IIème siècle de notre ère, ils s’installent dans les plaines ukrainiennes. C’est à cet endroit et au cours du IVème siècle que se réalise la scission entre les Ostrogoths (Goths de l’est) et les Wisigoths (de l’ouest), deux peuples alors totalement séparé, tant géographiquement que politiquement. Durant les années 470’, les Ostrogoths sont soumis par les Huns, alors que les Wisigoths fuient vers l’Empire romain d’Orient où ils sont fédérés.

 Les Wisigoths se révoltent contre l’Empire sous Valens en 378 à la bataille d’Andrinople, ils dévastent alors tous les Balkans. En 410, ils mettent Rome à sac et en 419, ils s’installent dans le sud-ouest de la Gaule (de la Loire aux Pyrénées) et sur la partie nord de la péninsule ibérique, où ils fondent leur royaume. Les troupes wisigothes sont vaincues en 507 dans les plaines de Vouillé par Clovis et les Francs. Le royaume wisigoth est alors recréé en Espagne avec pour capitale Tolède, ils conservent tout de  même une petite région au sud de la Gaule, appelée Septimanie. En 552, les troupes byzantines conquièrent un petit territoire dans le sud-est de la péninsule.

 Les Ostrogoths partent s’installer en 456 dans l’ouest de la Hongrie avant de migrer vers la Mésie en 473. Menés par Théodoric, ils entrent en Italie en 488, vainquent Odoacre en 493 pour le compte de l’empereur Zénon et créent le royaume ostrogoth. En 553, les troupes byzantines achèvent la reconquête de l’Italie en détruisant complètement le royaume ostrogoth.

  Les Huns

 Les Huns sont des nomades venus d’Asie qui entrent véritable en Europe à partir du milieu du IVème siècle par les plaines du sud de la Russie actuelle. Ils soumettent d’abord les Alains, puis les Ostrogoths. Peu à peu, les Huns créaient un immense empire du Danube jusqu’à la mer Noire. Ils font pression sur les Vandales, les Suèves et les Alains à la toute fin du IVème siècle, ces derniers entamant alors leur grande migration vers l’ouest puis le sud.

 

 La race des Huns dépasse toutes les bornes de la sauvagerie. Comme on taillade profondément au fer les joues des enfants aussitôt après leur naissance pour que la croissance de la barbe soit arrêtée le moment venu par les cicatrices, ils grandissent sans barbe, sans rien de gracieux. Ils sont prodigieusement laids et, à les voir, on dirait des bêtes à deux pattes. Leur train de vie est rude: ils ne se nourrissent pas d’aliments cuits au feu, ni assaisonnés, mais de racines de plantes sauvages et de chair demi crue qu’ils échauffent, lorsqu’ils sont à cheval, entre leurs cuisses.

 

 Aucun édifice ne les abrite, car ils ne se considèrent pas en sureté quand ils demeurent sous des toits. Les Huns boivent à cheval, mangent à cheval et dorment à cheval en se baissant sur le cou de l’animal. Nul, chez eux, ne laboure ni ne touche jamais une charrue, car tous mènent une vie errante, sans demeures fixes, toujours semblables à des fugitifs avec leurs chariots dans lesquels ils habitent. C’est là que leurs épouses leur tissent d’affreux vêtements.

 Les Burgondes

 Originaire de la mer Baltique, les Burgondes sont un peuple germanique cité pour la première fois par Pline l’Ancien au Ier siècle ap. J.C., et localisé sur l’Oder. Au milieu du IIIème siècle, ils sont attaqués par un peuple voisin, les Génides, la défaite aurait alors entraîné la mise en mouvement du peuple burgonde vers l’ouest. Ils s’établissent d’abord en Germanie, à l’est du Rhin sur le Main inférieur, du IIIème au début du Vème siècle de notre ère où ils seront anéantis par les Huns. Ils prennent alors part aux migrations vers l’Empire romain et la Gaule. Ils s’installent dans le sud-est de la Gaule, en étant fédérés par les Romains. A la chute de l’Empire romain d’Occident en 476, le royaume des Burgondes est créé (le sud-est de la Gaule et l’ouest de la Suisse). Après plusieurs batailles, ce royaume est intégré à celui des Francs en 534.

 Les Vandales, les Alains et les Suèves

 Les Vandales sont un peuple composé principalement des Sillings et des Hasdings, originaire de Scandinavie. Du Ier au IIIème siècle de notre ère, on les trouve proche de la mer Baltique, entre la Vistule et l’Oder (à proximité des Burgondes). Ils migrent ensuite au nord du Danube, en Slovaquie actuelle ou ils s’allient aux Sarmates et aux Alains. Durant la deuxième moitié du IIIème siècle, les Vandales et leurs alliés associés aux Goths lancent des attaques contre les provinces romaines. Ils sont vaincus en 271, et obtiennent le droit de s’installer dans l’Empire en échanges de troupes.

 Les Alains sont un peuple scythique originaire des bords du Don et de la mer d’Asov, apparenté aux Sarmates. Au IIIème siècle, on les retrouve dans les plaines centrales d’Europe.

 Les Suèves sont un peuple germanique originaire des bords de la mer Baltique. On perd leur trace au IIème siècle av. J.C., on ne les retrouvera alors qu’au début des migrations barbares.

 Sous la pression des Huns, la majeure partie des Vandales accompagnent les Suèves et les Alains dans leurs migrations vers l’Empire romain d’Occident. Ils entrent en Gaule en 406 en traversant le Rhin alors gelé. Malgré la résistance franque, les Vandales participent à des pillages en Gaule, avant de se diriger avec les Alains et les Suèves vers les Pyrénées et la péninsule ibérique. Ils y pénètrent en 409.  Ils se séparent des Suèves qui, battus, sont repoussés vers l’extrême nord-ouest de la péninsule.

 Les Alains et les Sillings subissent aussi de grosses défaites et rejoignent les Hasdings réfugiés au sud. Ces trois peuples ne forment alors plus qu’un seul qu’on désigne sous le nom de Vandale. En 429, un an après l’arrivée de Genséric en tant que roi des Vandales, ils entrent en Afrique du Nord où ils établissent petit à petit leur royaume. En 455, ils mettent Rome à sac. En 533, le royaume vandale disparaît, battu par les troupes byzantines de Bélisaire. Un an après, Gélimer, dernier roi des Vandales, abdique. On retrouve alors certains Vandales chez les Maures ou dans l’armée byzantine.

 Les Alamans

 Les Alamans sont des peuples germaniques installés dans un premier temps sur l’Elbe. Le nom d’ « Alamans » est en fait donné à une coalition de peuples. Ces derniers migrent à partir de la seconde moitié du IIème siècle et au IIIème siècle dans les champs Décumates entre le Rhin et le Danube. Ils suivent les Vandales lors du franchissement du Rhin en 406. Durant la seconde moitié du Vème siècle les Alamans sont rejoints par des Suèves, ils augmentent alors la superficie de leur territoire. Leur dynastie royale prend de l’ampleur. Le royaume alaman sera conquis par Clovis à la fin du Vème siècle.

 Les Lombards

 Les Lombards sont un peuple germanique originaire de la mer Baltique, au sud de la Scandinavie. Le peuple des Lombards est connu depuis au moins le Ier siècle apr. J.C. par les Romains, alors qu’il se trouve sur le cours supérieur de l’Elbe. Autours de 400, il migre au sud, jusqu’au Danube. Les Lombards n’ont pas réellement pris part aux migrations et invasions barbares des IVème et Vème siècles, et c’est durant ce dernier qu’ils obtiennent le statut de fédérés par l’Empire romain. Ils participeront alors ensuite aux guerres contre les Ostrogoths en Italie. En 568, sous le règne du roi Alboïn, les Lombards et leurs alliés envahissent la péninsule italienne, la reconquête de Justinien s’avère fragile et la majeure partie de l’Italie tombe aux mains des Lombards.

 Les Angles, les Jutes et les Saxons

 Les Angles, les Jutes et les Saxons sont des peuples germaniques originaires du sud de Danemark actuel, le Jutland et ces alentours. Au milieu du Ve siècle, ils partent vers la Britania (Angleterre actuelle), quittée par les Romains depuis l’an 407. Les Bretons sont alors repoussés vers l’Ecosse, le Pays de Galles, la Cornouailles et l’Armorique (Bretagne actuelle). On assiste alors à la création de sept entités politiques anglo-saxonnes.

 Attila le Hun : où il passe, l’herbe trépasse !

 Le très célèbre Attila, tout le monde connaît au moins son nom. Ce fut l’Empereur des Huns dans la première moitié du Vème siècle après Jésus-Christ.

 Attila, le fléau de Dieu, le Hun

 

 Attila (405-453) fut le roi des tribus Huns, peuplade originaire des steppes d’Asie centrale établie dans la plaine danubienne. Selon l’historiographie romaine il régna de 434 à 453 sur l’Empire hunnique (une grande partie de l’Europe centrale et de l’Asie centrale) dont il se fit désigner Europæ Orbator (empereur d’Europe).

 Attila naît en 395. Il est fils du roi d’une tribu Huns, Moundzouk, qui meurt à la guerre en 408. Orphelin, il est adopté et élevé avec son frère aîné Bleda par son oncle, le roi Huns Ruga.

 En 434, Ruga partage l’Empire hunnique entre ses deux neveux, Attila et Bleda, avant de mourir. De 435 à 440, le règne de Bleda est marqué par le triomphe des Huns face à l’Empire romain d’Orient. Ce triomphe est avant tout diplomatique et la politique de Bleda à l’égard des Romains est pacifique. Un doublement du tribut versé par l’empire romain d’orient de Constantinople et la promesse impériale de ne plus s’allier aux barbares ennemis des Huns (aux peuples germaniques restés indépendants) laissent les mains libres à Bleda. Aussi les Huns étendent-ils leur empire jusqu’aux Alpes, au Rhin et à la Vistule.

 Attila et l’empire romain

 

 Depuis la cuvette danubienne où il est durablement installé, Attila menace alors l’empire romain. Mais, le 27 janvier 447, un tremblement de terre détruit une grande partie de la muraille théodosienne de Constantinople et provoque une famine importante. Cette faiblesse de l’empire romain d’Orient permet à l’empire romain d’Occident d’être momentanément épargné par les visées d’Attila.

 En 451, les Huns envahissent la Gaule. Avec leur chef, le terrible Attila, ils pillent, massacrent les gens et incendient les villes. Finalement, les Huns sont battus par les Romains et les Germains qui se sont unis. Mais ces invasions ruinent le pays. Beaucoup de villes sont détruites et les routes sont en mauvais état. La population qui est terrorisée se réfugie dans les campagnes. Vers 460, un peuple s'installe dans le nord de la Gaule : les Francs. La Gaule est divisée en plusieurs royaumes barbares et en 476, l'empire romain s'effondre.

 Les Huns, qui osèrent provoquer la toute-puissance romaine, ont fait malgré eux évolué les mentalités… Les peuples soumis à Rome commencent à comprendre que le temps de la liberté est venu.
C’est le cas, par exemple, de Mérovée le fondateur de la dynastie des Mérovingiens !

 La chute de l'Empire romain

 

 A la fin de l'Antiquité, l'Empire romain, qui conquit la Gaule en -52 avant Jésus-Christ, occupait de vastes territoires autour de la mer Méditerranée. Dès le milieu du IIIème siècle, les barbares (Francs, Burgondes, Goths), attirés par les richesses du pays, profitent des guerres civiles romaines pour pénétrer en Gaule.

 Partout, les territoires soumis aux Romains étaient attaqués par les Barbares. Les Francs, les Alamans et les Saxons s’étaient déjà emparé de quarante villes situées sur le Rhin, les avaient détruites, et avaient réduit les habitants en esclavage avec un butin inestimable.

 Mais au Vème siècle, fuyant les Huns et leur chef Attila, les peuples venus de l'est envahissent définitivement l'Empire romain.

  En 436, les Huns ravage le royaume burgonde alors établis sur le Main inférieur. Menés par Attila, ils sont défaits en 451 à la bataille des champs Catalauniques en Gaule, puis une nouvelle fois en Italie en 452. Un an plus tard, Attila meurt. Les Gépides et les Ostrogoths se révoltent en 454, la défaite hunnique entraine alors la chute de leur empire.

 On assiste alors à une forte migration d'importantes tribus terrifiées par les Huns. L'Empire romain sera alors fractionné en plusieurs royaumes : sur les bords du Rhin les Francs, dans la plaine d'Alsace les Alamans, sur le Rhône les Burgondes, autour de Toulouse les Wisigoths, en Italie les Ostrogoths et en Espagne les Vandales. En 476, le dernier empereur romain détrôné, l'Europe occidentale, dont fait partie la Gaule, se reconstruira sur de nouvelles bases. Pour les historiens, cette période marque la fin de l'Antiquité et le début du Moyen Âge.

 Les Vikings

 

 Les Vikings (en vieux norrois : vikingr, au pluriel víkingar) sont des explorateurs, commerçants, pillards mais aussi pirates scandinaves au cours d’une période s’étendant du VIIIe au XIe siècle, communément nommée « Âge des Vikings ».

 On appelle Viking (Vikingr, en vieux norrois) un commerçant de longue date, remarquablement équipé pour cette activité, que la conjoncture a amené à se transformer en pillard ou en guerrier, là où c’était possible, lorsque c’était praticable, mais qui demeurera toujours quelqu’un d’appliqué à afla sér fjár (« acquérir des richesses »).

 Par extension, on emploie le terme en français pour désigner la civilisation scandinave de l'âge du fer tardif, c'est-à-dire à partir de la fin du IIe siècle à l'âge du fer romain (-800 à -52). Ils sont souvent appelés Normands, c'est-à-dire étymologiquement « hommes du Nord », dans la bibliographie ancienne.

 Contrairement aux autres peuples germaniques de l'Europe plus méridionale, ils sont restés païens jusqu'à la première moitié du Xe siècle. C'est l'une des raisons pour lesquelles il se dégage des textes européens du début du Moyen Âge une image négative de leur action, réduite à des actes de piraterie et de pillages, caractérisés par la violence de leurs raids et leur barbarie païenne.

 Cependant, la documentation plus contemporaine a permis de nuancer le propos et elle insiste sur l'aspect positif de leur action dans certains cas, car ils furent aussi de grands marins, explorateurs, marchands et guerriers qui atteignirent les côtes atlantiques de l'Europe, la Méditerranée, l'Orient et même l'Amérique (Vinland), tout en établissant parfois au passage des comptoirs commerciaux et des colonies comme sur les îles Féroé, les Orcades, l'Islande, le Groenland, etc. Ils fondèrent des États nouveaux et originaux en Normandie et en Russie.

 Leur assimilation dans les pays colonisés procède d'un choix politique délibéré qui a conduit à leur acculturation en quelques décennies. L'âge viking prit fin à la suite de l'affirmation en Scandinavie de pouvoirs monarchiques centralisateurs et de leur conversion au christianisme.

 Mythologie nordique

 

 La mythologie nordique est l'ensemble des mythes provenant d'Europe du Nord (plus particulièrement de la Scandinavie et de l'Islande) à la base du système religieux polythéiste pratiqué dans ces régions au haut Moyen Âge avant leur christianisation. Il s'agit d'une variante régionale et historique de la plus vaste mythologie germanique.

 

 Les Ases et les Vanes sont les deux familles de dieux de la mythologique nordique. Les Ases composent la plus grande des deux familles et comptent dans leurs rangs des dieux parmi les plus importants, Odin, Thor, Baldr et Loki. Les Ases sont essentiellement des dieux de la guerre et de la souveraineté. 

 Ils vivent à Asgard, la "demeure des Ases". Certains géants ont parfois été assimilés aux Ases.

 Odin, le plus puissant des dieux, sage, courageux et rusé ; Thor, son fils, incroyablement fort mais tumultueux ; Loki fils d’un géant et frère d’Odin, escroc et manipulateur inégalable…

  • Odin (père des dieux et le créateur des hommes. Dieu de la victoire et des guerriers morts, de la sagesse et des runes, de la fureur, de l’inspiration poétique).

  • Thor : (dieu majeur et populaire du tonnerre, de la force et de la guerre), au sens de combat. Il est aussi le dieu de la fertilité et du mariage.

  • Loki : (dieu sournois de la Tromperie, du feu et du chaos, semeur de discorde, adopté chez les Ases). 

       Malin et burlesque, il est la cause de beaucoup de malheurs chez les dieux, notamment la mort de    

       Baldr. Tantôt facétieux et bienfaisant, il vient en aide aux dieux et leur procure des objets de valeurs, 

       tantôt malfaisant, il devient l’antagoniste des Ases lors des Ragnarök) et fils favori d'Odin.

  • Baldr (dieu de la beauté, de la jeunesse et de la lumière, aimé de tous), tué par une ruse de Loki.

Mythologie nordique :       THOR                         ODIN               LOKI               BALDR

 Les croisades du Moyen Âge (1095 – 1291)

 

 Les croisades en Terre Sainte

 

 Cause des Croisades

 

 Les Croisades sont dues à la prise du pouvoir par les Turcs qui vont massacrer en 1078 la population de Jérusalem dont évidemment les Chrétiens puis vont se mettre à les persécuter ce que ne faisaient pas les Arabes avant eux ! Les livres d'histoire politiquement correctes s'attardent longuement sur le calcul politique qui fit que Saladin renonça à faire massacrer la population de Jérusalem en 1187 mais oublient bien sûr cette sinistre date de 1078.

 En 1078, les Turcs Seldjoukides délogent de Jérusalem les Fatimides qui y étaient installés depuis 970. À une période de libre accès à Jérusalem par les chrétiens, les Turcs massacrent la totalité de la population de Jérusalem et soumettent les populations chrétiennes aux vexations et à l’esclavage.

 Dans le même temps, vaincus à la bataille de Manzikert en 1071, les Byzantins ne peuvent empêcher les Turcs de s’établir à Nicée en 1078 et d’y fonder un royaume en 1081.

 Les Turcs vont interdire aux Pèlerins Chrétiens l'accès aux lieux saints que les Arabes leur accordaient. De là, une réaction forte dans une Europe qui n'est pas l'Europe d'aujourd'hui laïque et souvent athée, mais qui une Europe profondément religieuse où les pèlerinages ont tout leur sens et où bloquer le principal, celui de Jérusalem est une déclaration de guerre !

 L’empereur Alexis Ier Comnène, dont l’empire chrétien d’Orient se trouve menacé par l’invasion des Turcs, demande à plusieurs reprises l’aide des chrétiens d’Occident. Ainsi, les croisades furent lancées pour restaurer le libre accès aux lieux de pèlerinages chrétiens en Terre Sainte.

 Buts des Croisades

 

 Les croisades sont des pèlerinages armés prêchés par le pape en vue de conquérir ou de défendre les lieux saints. Les huit croisades qui eurent lieu entre 1095 et 1291 ont eu une grande répercussion sur la société européenne et en particulier sur la France.

 En effet, il y a eu des croisades aussi bien en Espagne que dans le sud de la France (contre des « Albigeois », autre nom donné aux Cathares) mais aussi dans le nord de l’Europe. Pour ce qui concerne l’histoire de la Terre Sainte (ce qui regrouperait aujourd’hui très schématiquement les territoires d’Israël, du Liban et de la région côtière de la Syrie).

 8 croisades ont eu lieu, leur destin et leur ampleur furent très différents :

 La création et la défense des États latins d’Orient :
  • 1ère croisade (1096 – 1099) : Prise de Jérusalem.

  • 2ème croisade (1147 – 1149) : Réaction à la chute d’Edesse.

  • 3ème croisade (1189 – 1192) : Réaction à la défaite de Hattin.

 Des croisades détournées ou impuissantes à changer les évènements :
  • 4ème croisade (1202 – 1204) : Chute de Constantinople.

  • 5ème croisade (1217 – 1221) : L’aventure Égyptienne.

  • 6ème croisade (1228 – 1229) : La tentative de Frédéric II.

  • 7ème croisade (1248 – 1249) : La première Croisade de Saint Louis.

  • 8ème croisade (1270) : La seconde Croisade de Saint Louis.

 Des expéditions très sanglantes

 

 Une fois les villes conquises, les troupes chrétiennes et leurs chefs, se livraient à des atrocités qui faisaient frémir les chroniqueurs chrétiens qui en avaient été les témoins, certains se plaisaient à pratiquer le cannibalisme.

 Même leurs coreligionnaires n'échappèrent pas à la fureur sacrée des troupes européennes : tous les prêtres et pratiquants des rites orientaux résidant à Jérusalem furent expulsés de la ville et beaucoup assassinés.   Plusieurs prêtres coptes qui savaient où se trouvait cachée « la Sainte croix du Christ » furent férocement torturés afin qu'ils livrent leur secret.

 Elles étaient également un facteur d'ordre et de paix intérieure en détournant vers l'extérieur la turbulence guerrière, mais elles contribuèrent surtout à développer les échanges entre l'Orient et l'Occident.

 Suivant le chemin des pèlerinages, les croisades combinaient les motivations politiques, religieuses et économiques dans des proportions diverses car leur but général était d'assurer aux chrétiens le libre accès non seulement au tombeau du Christ mais aussi aux pays et aux richesses de l'Orient.

 Les croisés

 

 On appelait les croisés les chevaliers armés qui combattaient au nom de la chrétienté mais avec autant d'ardeur guerrière que religieuse. On appelait ces chevaliers croisés car ils portaient une croix cousue sur leurs vêtements.

 

 Il existait plusieurs catégories de croisés :

 

 Certains étaient de vrais chevaliers, de riches seigneurs à la tête d'armées organisées, alors que d'autres étaient non-chevaliers (pauvres et mal équipés).

 Certains disposaient d'un statut à part, et faisaient partie d'un ordre religieux. La plupart ont été crées lors de la Première Croisade en Terre Sainte.

 Ainsi, les chevaliers Templiers qui appartenaient à l'ordre du Temple, étaient de véritables moines-soldats. Les Hospitaliers, qui faisaient partie de l'Ordre hospitalier, fondateur de l'ordre de Malte).

 Les chevaliers Teutoniques (de l'ordre des Teuton) étaient des chevaliers religieux du Saint-Empire romain germanique.

 Le but commun de ces trois dernières catégories de chevaliers était essentiellement évangélique, tous désireux d'apporter la bonne parole aux territoires envahis par les ottomans, afin de défendre et reconquérir leur royaume et la ville de Jérusalem.

 CHRONOLOGIE

 

 C'est sous le règne des Capétiens qu'ont eu lieu les Croisades...

 1078 - Prise de Jérusalem par les Turcs ce qui provoque une grande émotion en Occident.

 1095 - 1100 * Première croisade

 1095 - Le pape Urbain II lance un appel solennel à la première croisade

 1099 - Prise de Jérusalem par les croisés

 1144 - Les Turcs prennent Édesse (possession franque en Asie mineure) et massacrent les chrétiens

 1145 - Le pape Eugène III décrète, par une bulle, le prêche d'une nouvelle croisade

 1147 - 1149 * Deuxième croisade

 1147 - Louis VII part pour la deuxième croisade

 1148 - Échec cuisant des croisés à Damas

 1149 - Retour de croisade du roi Louis VII

 1187 - Prise de Jérusalem par Saladin

 1189 - 1192 * Troisième croisade

 1189 - Début de la troisième croisade (expédition de F.Barberousse, Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion)

 1191 - Après un long siège de la ville, les croisés prennent Saint-Jean-D’acre - Retour de Philippe Auguste en

            France alors que Richard II Cœur de Lion poursuit la croisade.

 1202 - 1204 * Quatrième croisade

 1203 - Première prise de Constantinople par les croisés.

 1204 - Seconde prise et pillage de Constantinople par les croisés.

 1217 - 1221 * Cinquième croisade

 1228 - 1229 * Sixième croisade

 1248 - 1254 * Septième croisade

 1248 - Départ de Saint-Louis pour la croisade d'Égypte.

 1249 - Prise de Damiette par les croisés

 1250 - Défaite à Mansourah (Égypte). Louis IX est fait prisonnier - Après sa libération, Saint-Louis restera quatre

            années en Orient.

 1254 - Saint-Louis est de retour en France

 1266 - Saint-Louis appelle le pape Clément IV à lancer une nouvelle croisade.

 1268 - 1272 * Huitième croisade

 1270 - Départ de Saint-Louis pour la dernière croisade - Mort de Saint-Louis à Tunis.

 1291 - Chute de Saint-Jean d'Acre, dernier bastion croisé en Terre Sainte.

 La prédominance française

 

 Cependant avec notre regard d'aujourd'hui, les Croisades, ces entreprises démesurées, absurdes dans un certain sens, se révélèrent d'un haut degré d'imperfection et, par dessus tout, chaotiques et irrationnelles. Ce mot de « Frany » nous fait prendre conscience du fait que les Croisés provenaient de toutes les régions d'Europe, depuis le Portugal jusqu'à la Lituanie, mais elles étaient principalement et essentiellement une entreprise française.

 Grâce à cette prépondérance, la France était à chaque fois le centre et l'axe de la politique européenne : l’État le plus puissant et le plus influent du continent. Mais la France sortit cependant exsangue des Croisades, y perdant plus de vies humaines que tous les autres pays de la chrétienté réunis.

 Selon l'avis de plusieurs historiens, les Croisades furent le prologue de la guerre de cent ans au cours de laquelle la France affronta l'Angleterre dans des conditions désavantageuses dès le début.

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