Les forêts, source d’oxygène de la planète :
À la différence de nos poumons qui absorbent de l’oxygène pour rejeter du dioxyde de carbone, les forêts absorbent le CO2 et rejettent de l’oxygène. Au cours des temps, les forêts ont produit l’oxygène qui a rendu l’atmosphère de la Terre respirable.
À l’échelle globale, les forêts jouent un rôle important dans le climat en séquestrant du CO2, gaz à effet de serre. Les arbres captent du carbone par la photosynthèse dont une partie est incorporée dans les matières organiques et une autre est rejetée par la respiration ou indirectement par la décomposition de feuilles mortes, débris et racines mortes.
Le bilan de ce flux de carbone est que la quantité de CO2 fixée est supérieure à celle rejetée, ce qui confère aux forêts un statut de puits de carbone. Le bois est composé à 50 % de carbone, et pour produire un mètre cube de bois, un arbre transforme une tonne de gaz carbonique.
À l’échelle mondiale, les forêts actuelles sont en mesure d’éliminer chaque année environ 15 % des émissions de dioxyde de carbone générées par l’Homme, par le processus de la séquestration du carbone.
Qu’est-ce qu’une forêt ?
Les forêts sont des écosystèmes, car les populations d’arbres qui les constituent ont développé des relations complexes avec les sols, le climat, le rayonnement solaire, la température, ainsi qu’avec les nombreuses espèces de plantes, d’animaux et de bactéries qui vivent d’elles et avec elles.
En outre, les écosystèmes forestiers ont une forte influence sur l’évolution des sols et de l’atmosphère.
Les forêts s’étendent de l’équateur jusqu’à l’extrême-nord et à l’extrême-sud, et ne sont pas constituées des mêmes espèces selon les latitudes, les climats et les sols. Néanmoins, les forêts se reconnaissent à leur structure et à leur paysage, car il s’agit d’une population d’arbres de densité variable qui recouvre une surface donnée. Aussi, que la forêt soit dominée par des arbres d’Europe du Nord ou d’Amérique latine, le paysage d’une forêt est toujours reconnaissable.
Le paysage forestier a beaucoup évolué au travers des siècles, tant en raison des évolutions climatiques et biologiques qu’en raison des usages humains. Ce paysage est profondément intégré par la culture humaine, qui fait de la forêt le lieu de l’initiation, de la rencontre avec le monde sauvage, mais aussi de la découverte et de « l’enchantement » du monde.
En effet, en termes de perception, un paysage forestier, quelles que soient la latitude et les essences d’arbres dont il est constitué est reconnaissable, en raison de ses caractéristiques notamment de densité et de hauteur.
Par ailleurs, la géographie des forêts est aussi une géographie de la verticalité, de la hauteur et de la couleur. Ces paysages se distinguent par une esthétique très particulière, dominée par des couleurs et des formes très particulières, propres à ces formations végétales.
Cette diversité des forêts se conjugue avec les nombreux usages et fonctions contemporains des forêts. En effet, en fonction des territoires et des politiques forestières nationales, les forêts peuvent être considérées comme des espaces à exploiter pour le bois et pour la faune, mais aussi comme à préserver,
ou encore à être exploités selon les principes de la gestion durable.
Ces multiples usages se croisent avec les définitions nationales des forêts, définitions qui sont utilisées par les États dans le cadre des négociations internationales. Cependant, cette définition internationale essaie ainsi d’aider les autorités de tous les pays concernés à adopter une référence commune.
La Food and Agriculture Organisation (FAO), définit, au niveau international, les forêts comme suit : « Terre avec un couvert arboré (ou une densité de peuplement supérieur à 10 %) et d’une superficie supérieure à 0,5 hectares.
Les arbres doivent être capables d’atteindre une hauteur minimum de cinq mètres à maturité in situ. Sont exclues : les terres utilisées de manière prédominantes pour les pratiques agricoles. » Cependant, cette définition créée de nombreux débats avec les États attachés à d’autres définitions.
Les premières forêts sont apparues dès le carbonifère, il y a plus de 350 millions d’années.
Malgré les évolutions géologiques et climatiques massives et les cinq grandes crises de la biodiversité (il y a moins de 438 millions d’années, puis moins de 250 millions d’années, moins 200 millions d’années, et moins 65 millions d’années), les forêts se sont reconstituées, avec de nouvelles espèces et essences d’arbres.
La localisation des forêts contemporaines dépend à la fois des conditions géophysiques et biologiques favorables (en particulier l’altitude et le climat), mais aussi de l’extension de l’habitat humain et des modes d’exploitation, qui peuvent être favorables au redéploiement de la forêt, ou, au contraire, favoriser
la déforestation.
En effet, les forêts sont des systèmes particulièrement dynamiques, qui évoluent en fonction des conditions environnementales et des usages qu’en font les hommes. L’histoire des forêts est indissociable de l’histoire de l’humanité. De l’hominisation à la période contemporaine, les évolutions de la forêt sont progressivement devenues indissociables des usages humains et des formes de développement adoptées par les sociétés.
Les forêts sont donc un objet complexe, qui peut être abordé dans toutes les disciplines, mais aussi de façon interdisciplinaire. Ainsi l’approche en termes biologiques permet-elle d’inscrire la compréhension
du phénomène forestier en termes de processus biologiques et dans ses fonctions quant à l’évolution et à la pérennisation du vivant sur Terre, en relation avec les évolutions géologiques et l’organisation du relief de chaque continent.
Ainsi, en Europe, les gradients bioclimatiques, c’est-à-dire l’influence des facteurs climatiques sur la répartition des espèces animales et végétales, varient-ils en fonction de l’influence des continents et des mers intérieures sur le climat, influence qui laisse progressivement la place au climat tempéré continental.
Par ailleurs, l’étagement du relief raccourcit les gradients bioclimatiques, entraînant une plus grande diversification des forêts.
Croiser cette première approche avec la perspective géographique est particulièrement importante en termes de développement durable, en permettant l’étude des relations entre les activités et le peuplement humain, un milieu naturel particulièrement complexe et des perspectives en lien avec les évolutions des territoires et de la mondialisation.
En effet, les découpages nationaux et territoriaux confèrent une dimension politique supplémentaire à ces réalités géophysiques et biologiques.
La Forêt présentée par Francis Hallé - Botaniste
Qu'est-ce qu'une forêt :
Forêt primaire & secondaire :
La photosynthèse :
La reproduction des plantes :
La croissance des plantes :
Francis Hallé - Botaniste
Le parasitisme :
La formation des sols :
Les VOCs :
Le mimétisme :
Forêt de Broceliande
La forêt, milieu vivant
En recul dans le monde, en progression en Europe, les forêts couvrent près de 30% des terres émergées. Réservoir de la diversité biologique terrestre, elles participent aussi à la lutte contre les changements climatiques. La forêt fait l’objet d’une protection accrue au niveau international mais également à l’échelle de l’Europe. Quant à la France, elle se distingue par son riche patrimoine forestier.
Écosystème : Un ensemble d’êtres vivants
Végétaux, mammifères, oiseaux, insectes… la forêt est habitée en permanence par des millions d’acteurs.
Le promeneur en forêt réalise-t-il toujours qu'il a pénétré dans un monde vivant en effervescence ?
La poignée d'humus qu'il vient de ramasser, par exemple, peut contenir plus de micro-organismes que la planète ne contient d'êtres humains !
La forêt vibre d'une intense activité nuit et jour, en surface comme en sous-sol, des millions d'acteurs s'animent. Chacun joue un rôle indispensable dans le cycle de la vie en milieu forestier : végétaux producteurs de nourriture, animaux consommateurs de végétaux, prédateurs acteurs de l'équilibre de l'écosystème, décomposeurs qui transforment tout ce qui est mort (végétaux comme animaux) en éléments minéraux simples, de nouveau assimilables par les plantes.
La forêt se nourrit en partie du sol et lui restitue ainsi une partie de ses prélèvements. L'espace forestier est ainsi un territoire à fort peuplement.
Grands et petits végétaux, l’arbre est évidemment le végétal le plus imposant et domine arbustes, ronces, fougères… À ses pieds ou sur son tronc vivent de petits végétaux, comme les mousses (des plantes sans racines ni tiges) ou les lichens (curiosités botaniques, fruits d’une symbiose entre un champignon et une algue), qui abondent sur les troncs et les rochers qu’ils colorent fortement.
Mammifères, dans la plupart des continents, ils sont considérés comme les seigneurs de la forêt.
Ces vertébrés ont une constitution très élaborée qui nécessite un allaitement et un suivi des petits. Citons pour la France le cerf, le chevreuil, le blaireau, la chauve-souris...
Oiseaux, ce sont les animaux que l'on entend et voit le plus en forêt. Ils y trouvent des sites favorables à l'alimentation et à la nidification. Leur abondance et leur diversité dépendent de la nature de la forêt.
Insectes, ils forment la communauté animale la plus importante. Consommateurs de végétaux et capables de percer l'écorce, mineurs de bois, buveurs de sèves, pollinisateurs, à eux seuls ils représentent 80% de la population animale. Ils sont partout et jouent un rôle majeur dans l'écosystème forestier, souvent favorable, mais parfois aussi défavorable lorsqu'ils sont en surnombre.
Décomposeurs. Hormis ce que prélève l’homme, tout ce que la forêt façonne échoue au sol et constitue la litière : feuilles et bois morts, fruits, graines, déchets des animaux…
À peine à terre, ces débris sont recyclés par une multitude d’organismes décomposeurs, souvent microscopiques. Certains sont capables de traiter quotidiennement jusqu’à mille fois leur poids !
Dans les milieux très actifs, 90% de la masse des feuilles tombées au sol peut être traitée en moins d’un an. La rapidité de la décomposition indique la qualité du milieu.
La chaîne alimentaire. Chacune de ces communautés satisfait nécessairement ses besoins aux dépens d'autres espèces végétales et animales. C'est la chaîne alimentaire.
Cet équilibre est naturel mais précaire. Il peut être perturbé ou rompu en cas de mauvaise gestion du milieu (modification de la composition de la forêt, déforestation, introduction d'espèces différentes...) ou bien encore sous l'effet d'une évolution du climat telle qu'on la connaît actuellement.
Étude de peuplement :
Un peuplement est un ensemble de populations vivant sur un même territoire.
Cette définition qui s’applique aussi au terme biocénose est plus restrictive pour le terme peuplement, dans le sens où, généralement, les populations retenues dans le descriptif seront, le plus souvent, fortement apparentées. Par exemple, on ne retiendra dans le peuplement que des populations d’un même groupe taxonomique ou bien des populations ayant un même habitat ou encore des populations dont l’écologie est semblable (peuplement d’oiseaux granivores, peuplement d’insectes sur une tourbière, peuplement de consommateurs vivant sur le chêne, etc.).
Définition d'un écosystème :
Historiquement la notion d’écosystème est née du concept de biocénose : populations qui vivent ensemble (les populations sont liées entre elles) ; puis de la notion de succession écologique (les populations sont liées aux milieux).
Un écosystème est un ensemble dynamique d'organismes vivants (plantes, animaux et micro-organismes) qui interagissent entre eux et avec le milieu (sol, climat, eau, lumière) dans lequel ils vivent.
Les dimensions des écosystèmes peuvent varier considérablement; ils peuvent être très petits, comme une mare ou un arbre mort, ou être gigantesques, comme la Terre. Un écosystème peut aussi se définir en fonction principalement de la végétation, d'une espèce animale ou du relief.
Les écosystèmes forestiers se caractérisent par la prédominance des arbres, de même que par la faune, la flore et les cycles écologiques (énergie, eau, carbone et éléments nutritifs) qui leur sont étroitement associés.
Définition de la Biocénose :
Ensemble des êtres vivants qui peuple un écosystème donné. Elle se compose de trois groupes écologiques fondamentaux d'organismes : les producteurs (végétaux), les consommateurs (animaux) et les décomposeurs (bactéries, insectes, champignons, etc...).
La biocénose est aussi appelée communauté, correspondant à l'ensemble des êtres vivants (animaux, végétaux, champignons, bactéries, etc.) établis dans un même milieu, ou biotope. Ensemble, la biocénose et le biotope forment un écosystème.
Définition du Biotope :
Un biotope correspond à un milieu de vie délimité géographiquement dans lequel les conditions écologiques (température, humidité, etc.) sont homogènes, bien définies, et suffisent à l'épanouissement des êtres vivants qui y résident (appelés biocénose), avec lesquels ils forment un écosystème.
Aire géographique de dimensions variables, souvent de taille réduite (une prairie, une mare, un jardin, etc...), offrant des conditions constantes ou cycliques aux espèces constituant la biocénose.
L'ensemble des facteurs physiques, chimiques et climatiques de l'environnement reste sensiblement constant.
Définition de la Biosphère :
La biosphère est l'ensemble des organismes vivants et leurs milieux de vie, donc la totalité des écosystèmes présents que ce soit dans la lithosphère, l'hydrosphère et l'atmosphère. L'énergie de la biosphère est souvent solaire. Système planétaire incluant l'ensemble des organismes vivants et des milieux où ils vivent.
Une autre interprétation désigne la biosphère comme l'analyse systémique des phénomènes naturels. La biosphère contient de grandes quantités d'éléments indispensables à la vie tels que le carbone, l'azote, l'oxygène, l'eau, le phosphore, le calcium, le potassium, ... .
La biosphère et en particulier la végétation, que ce soient la forêt (terrestre) ou le phytoplancton (marin) influencent considérablement la composition en gaz de l’atmosphère (vapeur d’eau, gaz carbonique, oxygène et méthane en particulier).
Définition de la Biomasse :
La biomasse est l'ensemble de la matière organique d'origine végétale ou animale.
Le terme de biomasse dispose de plusieurs sens : un en écologie et un dans le domaine des énergies.
Biomasse en écologie
Dans le domaine de l'écologie, la biomasse se réfère à la masse totale des organismes vivants présents à un moment donné dans un biotope particulier. Souvent, elle est estimée en unité de surface ou de volume plutôt qu'en masse absolue.
Biomasse dans le domaine des énergies
Appliquée aux énergies, la biomasse correspond à la totalité des masses de matières organiques d'origine vivante à visée énergétique, comme le bois-énergie par exemple. Une estimation de la biomasse présente dans les forêts pourrait permettre de déterminer la quantité de bois utilisable comme source d’énergie.
Source O.N.F.
Un patrimoine diversifié :
Forêts boréales, forêts tropicales, forêts tempérées… notre planète abrite une extraordinaire variété de milieux forestiers.
Les dix pays les plus boisés (en millions d’ha):
Féd. de Russie 809.000.000
Brésil 478.000.000
Canada 310.000.000
États-Unis 303.000.000
Chine 197.000.000
Australie 164.000.000
Rép. Démo. du Congo 134.000.000
Indonésie 88.000.000
Pérou 69.000.000
Inde 68.000.000
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Forêt primaire : composée d'espèces indigènes, sans trace visible d'activité humaine.
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Forêt naturelle modifiée : composée d'espèces indigènes, avec des traces d'activité humaine et une régénération naturelle.
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Forêt semi-naturelle : gérée selon les règles de la sylviculture et aménagée selon des besoins pré-définis.
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Plantation de production : espèces introduites (et parfois indigènes) par semis ou plantations pour la production de bois ou de produits non ligneux.
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Plantation de protection : espèces introduites ou indigènes par semis ou plantation pour la protection des sols, des eaux, la conservation de la biodiversité...
Les forêts primaires représentent encore plus du tiers des forêts du monde, mais chaque année, six millions d'ha disparaissent, soit par déforestation, soit par modification.
Les plantations de production et de protection ont progressé de 2,8 millions d'ha par an entre 2000 et 2005.
Elles couvrent désormais 140 millions d'ha, principalement au bénéfice des plantations de production.
Les Forêts Françaises : des forêts aux multiples visages
Variété de climats, de reliefs, de comportements socio-économiques, diversité des essences et de leur combinaison : la France métropolitaine se divise en 309 régions forestières différentes. Les forêts de la France métropolitaine sont à l'image du pays : extrêmement diverses, sous l'effet de facteurs qui se combinent - géographiques, géologiques, climatiques, historiques ou socio-économiques.
Une composante biogéographique
La première des classifications relève du type de forêt caractérisé par les essences dominantes, les conditions géographiques et climatiques.
La France se compose de forêts de plaine - océaniques et continentales -, de forêts méditerranéennes, de forêts de montagne et de forêts tropicales.
Les feuillus dominants
Si l'on s'en tient aux principales essences d'arbres et à leur répartition, il faut retenir :
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que l'on compte 7 essences principales : chênes, hêtres, Châtaignier pour les feuillus ; Pin maritime, Pin sylvestre, Epicéa et Sapin pour les résineux
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à ces sept types d'arbres se mélangent des essences secondaires par leur importance, mais pas toujours par leur valeur d'usage : merisiers, charmes, tilleuls, érables, ormes, frênes, alisiers, trembles, aulnes...
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que les feuillus représentent les 2/3 des arbres contre 1/3 aux résineux (et que six espèces de feuillus et quatre de résineux composent 82% des peuplements)
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que parmi les feuillus, les chênes dominent en couvrant 41% des forêts françaises soit six millions d'ha. Les chênes pédonculé et sessile composent à eux deux plus de 30% de la forêt
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que dans les plaines et collines du Nord de la France, les feuillus atteignent 70% des surfaces boisées. Dans la moitié Sud, moins tempérée, la répartition entre feuillus et résineux s'équilibre
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qu'en montagne, les résineux dominent.
Les multiples associations auxquelles se prêtent ces essences forestières combinées à des facteurs comme le relief, le climat, la végétation, les traditions régionales, façonnent le paysage.
L'extrême variété des paysages est caractéristique de la France métropolitaine.
En France, nos forêts se portent bien, mais ce n’est pas le cas dans le reste du monde où un territoire de forêt équivalent à 10 fois la Corse (80 000 km2) disparaît chaque année.
La forêt tropicale est notamment essentielle. Aux côtés des océans, elle est « le poumon de la terre ».
Généralement, les forêts sont indispensables à l’équilibre de l’atmosphère au niveau planétaire. En tenant compte de l’énorme biomasse des sols forestiers, de la respiration des végétaux et des effets de la photosynthèse, la production d’oxygène des forêts comparée à sa consommation sont équilibrées.
La préservation des forêts est capitale
Poumon, les forêts sont aussi des réserves de biodiversité. Nous n’avons pas encore découvert toutes les ressources qu’elles peuvent contribuer. Ces dernières sont notre avenir et peuvent nous prémunir de futures épidémies. C’est un véritable laboratoire où l’on peut découvrir de nouveaux médicaments et autres ressources à préserver, pour nous préserver.
Écosystème - La Biodiversité Forestière : ensemble d'êtres vivants divers et variés indispensable au cycle de la vie.