L’histoire de l’humanité

 

 Aussi nommée histoire du monde, ou histoire universelle désigne le récit synthétique de l'humanité depuis l'apparition d’Homo Sapiens à l’époque préhistorique jusqu'à aujourd'hui. Dans notre histoire traditionnelle, l’humanité était tranchée en deux, la préhistorique avec la protohistoire et l’historique, celle-ci débutant avec l’agriculture, la sédentarisation ou même avec l’écriture.

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 DE LA PRÉHISTOIRE À L'HISTOIRE

 

 Origines de l’homme – 7 millions d’années : apparition des premiers bipèdes (Lucy et Toumaï).

 

 La Préhistoire (7 000 000 av. J.-C.) Elle commence avec l'apparition de l'homme et fini avec l'arrivée de l'écriture.

 Le singe serait apparu il y a 12,5 millions d'années. L'homme des cavernes est un homme de la préhistoire.

 La préhistoire s'étudie via l'archéologie (pas de trace écrite).

 

 La Protohistoire (10 000 av. J.-C.) C’est la période intermédiaire entre la préhistoire  peuples sans écriture et l'histoire apparition de l'écriture.

Existence de documents écrits rares ou indirects (autres peuples) sur l'histoire des sociétés.

 

 L’Histoire (4 000 av. J.-C.) Partie du passé connue par des documents écrits.

 Apparition de l'écriture en 3 300 av. J.C.

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 La Préhistoire - Apparition de l’humanité

 

 La Préhistoire de l'apparition de l'humanité, il y a environ 3 à 5 millions d'années, à l'apparition de l'écriture en -3500.

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 – 2,5 millions d’années : apparition des premiers hominidés (homo rudolfensis puis homo habilis) ; début du paléolithique et de la préhistoire.

 – 200 000 ans : apparition de l’Homme (homo sapiens).

 – 10 000 – 9 000 ans : fin du paléolithique et révolution néolithique au Proche-Orient ; débuts de l’agriculture et de l’élevage, en particulier dans le croissant fertile (Proche-Orient) ; nombreuses innovations techniques dont la généralisation de l’outillage en pierre polie et de la poterie en céramique ; sédentarisation progressive.

 – 9 000 – 8 000 ans : apparition des premiers villages agrandis ou proto-villes au Proche-Orient ; hiérarchisation de la société ; début du travail des métaux (cuivre).

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 La Préhistoire

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 Elle débute avec nos ancêtres, les premiers hominidés découverts en Afrique centrale (Toumaï) et de l'Est (Lucy). 

 C’est une très longue période qui a commencé il y a environ 7 millions d'années, depuis les origines de l'homme. 

 C'est le temps des chasseurs, pêcheurs, cueilleurs, qui étaient nomades : ils se déplaçaient pour suivre le gibier.

 C'est aussi l'époque de l'apparition des premiers agriculteurs et de la découverte du feu.

 La Préhistoire se termine en 3200 avant Jésus-Christ, avec l'invention de l'écriture.

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 Elle est traditionnellement divisée en deux sous-périodes :

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• Le paléolithique (âge de la pierre taillée) : elle dure des centaines de milliers d'années, au cours desquelles l'homme invente le feu, des sépultures pour ses semblables, la navigation au long cours, perfectionne ses techniques et ses instruments de chasse et de pêche. L'homme est un prédateur nomade qui tire ses ressources du milieu;

• Le néolithique (âge de la pierre polie) : cette période commence avec la maîtrise de l'agriculture et de l'élevage, entraînant la sédentarisation des communautés, à partir de 8 000 ans avant J.C. en Palestine. L'homme devient producteur de ses propres ressources.

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 Le Paléolithique

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 La génétique et l'étude des fossiles montrent que l’Homo sapiens moderne apparaît en Afrique et précisément au Maroc à Djebel Irhoud, il y a quelque 3500004 ans après une longue période d'évolution. Depuis des millénaires déjà, les ancêtres de l'homme, tels l’Homo erectus, utilisent des outils mais, au fil du temps, ceux-ci gagnent en élaboration et en complexité. C'est aussi au Paléolithique que se développe le langage et que l'enterrement des morts se généralise. Ce dernier trait suggère une capacité à la prévoyance, la sépulture masquant la décomposition des corps et une meilleure compréhension du concept de mort.

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 Les hommes de cette époque se parent d'objets divers pour rehausser leur apparence. Ils vivent de chasse et de cueillette et sont en général nomades.  Parfois, certaines sociétés de chasseurs-cueilleurs, en général très restreintes, développent une stratification sociale et établissent des contacts sur de longues distances. Au fil du temps, la plupart de ces sociétés de chasseurs-cueilleurs se transforment en États agricoles plus importants, ou sont absorbées par de tels États ; les autres sont exterminées ou demeurent isolées. Il en existe encore dans certaines régions écartées.

 

 Le peuplement humain gagne bientôt toute l'Afrique ainsi que les zones non gelées de l'Asie, puis l'Océanie et enfin l'Europe et l'Amérique. La rapide colonisation humaine de l'Amérique du Nord et de l'Océanie a lieu, quant à elle, durant la dernière glaciation, à une époque où les zones tempérées d'aujourd'hui sont extrêmement inhospitalières. À la fin de cette dernière glaciation, il y a quelque 12 000 ans, l'homme est installé dans la quasi-totalité des zones non gelées du monde.

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 L'Épipaléolithique et le Mésolithique - Culture matérielle

 

 À l'Épipaléolithique, l'utilisation de l'arc est attestée par des armatures de flèches à dos courbe, à dos anguleux et à cran, types qui distinguent les cultures aziliennes de celles dites à Federmesser. Ces armatures sont fabriquées à partir de lames en silex détachées à la percussion directe à l'aide de pierre tendre. Grattoirs, burins, lames retouchées sont liés aux activités domestiques. À l'Azilien, l'outillage osseux est constitué de poinçons, de pointes en os et de harpons en bois de cerf.

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 Le Mésolithique débute à la fin du Pléistocène, il y a environ 10 000 ans, et prend fin avec le développement de l'agriculture dont la date d'apparition varie selon les régions. Dans certains endroits où l'agriculture est déjà présente à la fin du Pléistocène. Le Mésolithique est très court et mal défini et, pour les régions peu touchées par la glaciation, on préfère parfois parler d'Épipaléolithique. Les régions plus affectées connaissent, elles, une période mésolithique beaucoup plus marquée, qui dure parfois plusieurs millénaires.

 Le Mésolithique se caractérise en général par des microlithes en silex. Des objets destinés à la pêche, des herminettes de pierre et des objets en bois, canoës et arcs, ont été retrouvés sur certains sites.

 Le Mésolithique se distingue par des armatures de flèches de très petite taille, dites microlithiques, de forme géométrique ou non. Certains types d'armatures de flèches sont communs aux deux principales cultures, le Sauveterrien au sud et le Beuronien au nord. Les types principaux sont les pointes à troncature oblique, les pointes triangulaires, les triangles isocèles et scalènes, les segments de cercle et les trapèzes.

 L'outillage est fabriqué à partir de lamelles en silex détachées à la percussion directe à la pierre puis à la percussion indirecte. Ces lamelles sont parfois segmentées par la technique du micro-burin. Des grattoirs, des burins et parfois des outils massifs assimilés à des haches taillées en silex et en grès sont présents. De petits polissoirs en grès à rainure ont servi à régulariser les hampes en bois des flèches. L'outillage osseux se compose de poinçons, de pointes en os et de harpons.

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 Le Néolithique et la Protohistoire

 

 Débutant au cours du Xe millénaire av. J.-C., le Néolithique se caractérise par les débuts de la sédentarisation, l'introduction de l'élevage, l'invention de l'agriculture et le début du travail des métaux.

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 Développement de l'agriculture

 

 Le développement de l’agriculture comme mode de vie et le développement scientifique et technologique des sociétés plus complexes sont bien des révolutions, c’est-à-dire des processus historiques transformant en profondeur les institutions sociales et les cultures.

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 L'agriculture peut permettre l'émergence de sociétés complexes, appelées « civilisations », à la formation d'États et à l'apparition de marchés. Cependant, on peut trouver un contre-exemple : les Mongols étaient des pasteurs qui ont créé l'empire le plus vaste qui ait existé. La technologie, quant à elle, permet à l'homme de contrôler la nature et de développer transports et communications.

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                            - Le Croissant fertile -                         - Élevage et agriculture en Égypte antique -

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 La Protohistoire

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 Le terme vient du grec « proto » qui signifie « premier » qui appartient aux débuts de l'histoire ». Période de transition entre la préhistoire et l'histoire (du IIIe au Ier millénaire avant J.-C.) ; la période correspondant  à la fin du Néolithique et aux âges des métaux (âge du cuivre, âge du bronze, âge du fer) et se termine avec l'apparition de l'écriture.

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 LES ÂGES DE LA PROTOHISTOIRE :

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 De 7 000 000 à 10 000 av. J.C.

 - Le Paléolithique - Âge de la pierre taillée (terme vieilli)
 Première période de la préhistoire, caractérisée par l'apparition puis le développement de l'industrie de la pierre, et par une économie de prédation. Le paléolithique est divisé en trois phases selon les degrés de complexité de l'outillage:

 - inférieure, moyenne et supérieure : apparition de l'Homo sapiens

 - L’Épi-paléolithique

 Période située entre le paléolithique et le néolithique, au cours de laquelle se perpétue l'économie de prédation et se développe l'outillage microlithique.

 - Le Mésolithique - Méso = milieu

 Phase du développement technique des sociétés préhistoriques, correspondant à l'abandon progressif d'une économie de prédation (paléolithique) et à l'orientation vers une économie de production (néolithique).

 

 De 10 000 à  3 000 av. J.C. au Proche-Orient - De 4 500 à 1 800 av. J.C. en Europe

  - Le Néolithique - Age de la pierre polie (terme vieilli)
 Phase du développement des sociétés préhistoriques : pierre polie, céramique, agriculture, élevage …

 - Le Chalcolithique ou L’Énéolithique - Khalcos = cuivre

 Période de transition entre le néolithique et l'âge du bronze, où apparaissent les premiers objets en cuivre.

 

 De 3 000 à 800 av. J.C.

 L‘Age de Bronze
Période préhistorique au cours de laquelle s'est diffusée la métallurgie du bronze : bronze, alliage de cuivre et d'étain fabrication d'outils, d'armes, de bijoux et d'objets divers…

 

 De 800 à 1 av. J.C.

 L’Age de Fer
Période de généralisation de la métallurgie du fer. Elle s’achève au début de notre ère.

 -  fabrication d’armes, d’outils et d’objets variés

 -  développement de la sidérurgie

 

 La période de l'âge de fer est divisée en deux :

 Un premier âge du Fer, appelé Hallstatt, qui apparaît vers 800 av. J.C. avec les Celtes cavaliers originaires de l'Europe centrale. Le site de Hallstatt se situe à environ 225 km au sud de Vienne, où une nécropole comprenant plus de 2 000 sépultures fut découverte et fouillée.

 -  fabrication d'armes en fer

 -  les objets de parure et de la vie quotidienne continuent d'être en bronze.

 Un second âge du Fer, appelé la Tène, vers 500 av. J.C.

 -  les armes et les objets de la vie quotidienne sont en fer.

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 LES GRANDES ÉTAPES DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ

 

 L’Histoire est précédée par la Préhistoire qui commence par l’apparition de l’homme sur la Terre et se termine avec l’invention de l’écriture au IV° millénaire avant J.C. Au VIIIème millénaire av. J.C., l’homme a maitrisé l’agriculture.

 L’Histoire est divisée traditionnellement en 4 périodes.

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1. L'Antiquité de l'apparition de l'écriture en -3500 à la chute de l'Empire romain en 476,

2. Le Moyen Âge de la chute de l'Empire romain en 476 à la prise de Constantinople par les Ottomans, en 1453 ou à la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492,

3. L'époque moderne de 1453/1492 à la Révolution française en 1789,

4. L'époque contemporaine de la Révolution française en 1789 à aujourd'hui.

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Chronologie des différentes périodes de l'histoire :

 

 C'est là que débute l'Antiquité, le temps des Égyptiens, des Grecs, des Celtes (Gaulois) et des Romains.

 Cette période prend fin en 476, avec la chute de l'Empire romain. Pour certains auteurs l'Antiquité commence vers 3000-2500 av. J.C., ce qui correspond à la découverte de l'écriture en Mésopotamie alors que pour d'autres, elle commence seulement vers 50 av. J.C., date symbolique de la première écriture d'Europe occidentale (le latin).

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 L'Antiquité : cette période débute avec l'invention de l'écriture et s'achève avec la chute de l'Empire romain d'Occident en 476. Elle concerne avec la Gaule celtique (de Vercingétorix), puis la avec la Gaule romaine (jusqu'à l'avènement de Clovis). 

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 Les repères de l’Antiquité :

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 L’Antiquité est caractérisée par la succession de plusieurs grandes civilisations, au Proche-Orient (civilisation égyptienne), en Asie (civilisations indienne et chinoise), …

 L’Europe est marquée par les civilisations grecques puis romaines puis par la naissance du christianisme :

• IIème siècle - Ier millénaire avant J.C. : le temps de la Bible (Abraham, Moïse)

• Vème siècle av. J.C. : à Athènes, Périclès invente la première forme de démocratie et construit le Parthénon

• En -52, César bat Vercingétorix, le chef des Gaulois à Alésia

• Le christianisme naît au 1er siècle

• L’empire romain est à son apogée au IIème siècle

• Puis il s’effondre au Vème siècle (476) fin de l’empire romain.

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 La période qui suit, le Moyen Age, se situe entre la fin de l'Empire romain en 479 et la découverte de l'Amérique par les Espagnols en 1492. Après la chute de l'Empire romain, on entre dans une nouvelle période : le Moyen Âge. C'est le temps des invasions barbares, mais aussi l'époque de Clovis, premier roi des Francs, et de Charlemagne. C'est le temps des châteaux forts et des chevaliers. Cette période s'achève avec la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, en 1492, qui pensait être arrivé aux Indes.

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 Le Moyen-âge : c'est la plus longue des périodes historiques. Mille ans de Clovis à la découverte de l'Amérique en 1492. Trois dynasties - mérovingienne (celle de Clovis), carolingienne (celle de Charlemagne) et capétienne (à partir d'Hugues Capet) - marquent l'histoire politique du royaume, longtemps dépendant des luttes féodales. Peu à peu, l'État royal émerge de la féodalité, à partir d'une capitale - Paris - d'une langue -le français - et d'un système socio-économique fondé sur l'exploitation paysanne et l'impôt. Malgré les déboires de la Guerre de Cent Ans, le royaume de France est l'un des plus puissants en Europe à la fin du XV° siècle (règne de Louis XI).

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 Les repères du moyen-âge :

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Ils sont centrés sur l’Europe et ses voisins :

• Vers 496 : Clovis, roi des Francs est baptisé

• 622 : naissance de l’ère musulmane avec l’Hégire

• 800 : Charlemagne est couronné empereur de l’Occident

• 987 : une nouvelle dynastie, les Capétiens, prend le pouvoir en France avec le sacre d’Hugues Capet

• 1337 à 1453 : La Guerre de 100 ans - Du Guesclin, Charles VII le Victorieux et Jeanne d'Arc à Azincourt

• XIIIème siècle : c’est le temps des cathédrales et de St Louis

• 1453 : l’empire byzantin dont la capitale est Constantinople est prise par les Turcs

• Milieu du XVème siècle : Gutenberg invente l’imprimerie.

• 1492 : Christophe Colomb découvre l’Amérique et Grenade (au sud de l’Espagne).

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 L'époque moderne couvre la période historique allant de la fin du Moyen Age à la Révolution française, généralement de 1492 à 1792. Cette nouvelle période, appelée Temps modernes, est l'époque des grandes découvertes maritimes, des inventions.

 L'époque moderne : appelée dans certains manuels "le temps des rois", elle couvre les XVI°, XVII° et XVIII° siècles.

 

 L'époque moderne se caractérise par les Grandes Découvertes (celle de l'Amérique en 1492), la Renaissance (italienne et flamande) et les guerres de religion (naissance du protestantisme). La monarchie française devient absolue (règne de Louis XIV), avant d'être contestée au Siècle des Lumières (Voltaire, Montesquieu, Rousseau au XVIII°) et abattue lors de la Révolution, dont les principes et les conquêtes sont étendus à toute l'Europe par Napoléon Bonaparte.

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 Les repères des temps modernes :

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• Cette époque commence avec la renaissance artistique et les réformes religieuses : naissance du protestantisme avec Luther et Calvin au XVIème siècle.

• En France, Louis XIV installe la monarchie absolue de droit divin pendant son règne de 1661 à 1715 et construit le château de Versailles.

• Au XVIIIème, les philosophes critiquent cette façon de gouverner (Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot) et écrivent l’Encyclopédie. C’est le début de profonds changements techniques avec l’invention de la machine à vapeur de Watt qui provoque la naissance de la civilisation industrielle qui sera à son apogée au XIXème siècle.

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 L'époque contemporaine quant à elle débute avec la Révolution française en 1789. C'est le temps de la Révolution industrielle, mais aussi des grandes guerres mondiales et aujourd'hui, de la conquête de l'espace. Finalement l'époque contemporaine est la dernière grande période de l'Histoire: elle s'étend de 1792 à aujourd'hui.

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 L'époque contemporaine : ce sont les deux siècles qui nous séparent de la Révolution et de l'Empire napoléonien. 

 Le XIX° est caractérisé par la difficile naissance de la République démocratique et par des bouleversements socio-économiques considérables (émergence de l'ouvrier d'usine, des quartiers, des loisirs et de l'école populaires, du socialisme et du communisme). Le XX° siècle est marqué par des progrès techniques et scientifiques qui prolongent ceux du XIX°, jusque dans la mort industrielle des deux Guerres mondiales.

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 Les repères de l’époque contemporaine :

 

 1789 : la révolution française. En France, la révolution de 1789 bouleverse l’organisation politique ; 14 juillet : prise de la Bastille ; 26 aout : Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.

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 Puis les régimes politiques se succèdent :

• 1792 : début de la république

• 1804 – 1815 : Ier empire de Napoléon Ier

• 1815 – 1848 : retour des rois avec la monarchie constitutionnelle

• 1848 – 1852 : la 2ème République instaure le suffrage universel et abolit l’esclavage

• 1852 – 1870 : le second empire de Napoléon III

• De 1870 à 1940 : retour de la République marquée en particulier par l’invention du vaccin contre la rage par Pasteur en 1885 et l’affaire Dreyfus, officier accusé à tort d’être un traître car de religion juive en 1898.

• 1914 à 1918 : 1ère Guerre Mondiale.

• 1939 à 1945 : 2ème Guerre Mondiale…suivi des trente Glorieuses avec mai 68.

          La Seconde Guerre mondiale est bien plus meurtrière que la Première : 60 millions entre 1939 et 1945 contre

          « seulement » 9 millions entre 1914 et 1918. ... Entre 1939 et 1945, une victime sur deux est donc un civil.

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La croissance économique après la Seconde Guerre mondiale

 

 L'après-guerre est la période qui suit immédiatement la Seconde Guerre mondiale et qui dure jusqu'aux débuts de la guerre froide et la mort de Staline. Il faut tout reconstruire. Durant cette période, l'organisation et l'économie de la nation sont développées et la plupart des dégâts causés par la guerre sont réparés. Elle est fréquemment marquée par le manque de nourriture, de produits de tous types et des conditions de vie mauvaises.

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 De 1945 à 1973, les pays développés connaissent une période de croissance rapide et régulière de leur économie, les « Trente Glorieuses ». Leur produit national brut, progresse en moyenne de 5 % par an.
 Comment expliquer le caractère exceptionnel de cette croissance, qui a permis de qualifier l'Allemagne et le Japon, pays vaincus en 1945, de véritables « miracles économiques » ?

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 Une forte augmentation de la demande

 Les effets du baby boom

 L'après-guerre est une période de forte natalité qui voit la population mondiale passer de 2,2 milliards d'habitants en 1945 à 4 milliards vers 1975. Cette croissance rapide de la population entraîne des besoins accrus dans de multiples domaines : biens alimentaires, vêtements, moyens de transports, logements, équipements (écoles, infrastructures). Il faut donc produire plus.

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 La nécessaire reconstruction

 En Europe comme en Asie, de nombreuses villes sont partiellement ou totalement détruites. Les logements, les usines, les routes sont à reconstruire. Là encore, il faut développer rapidement le secteur du bâtiment. Une grande partie de la main d'œuvre disponible y trouve alors un emploi. Par ailleurs, on profite de la reconstruction pour moderniser les usines.

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 L'envie de consommer

 Les civils, qui durant la guerre ont connu la pénurie, ont souffert de la famine et du rationnement, expriment d'énormes besoins. Face à cette attente, les États entreprennent de réorganiser leur économie entièrement tournée vers la production d'armements. Le rationnement ne disparaît pas tout de suite mais l'aide des États-Unis, notamment dans le cadre du plan Marshall, en 1947, permet aux pays d'Europe d'entamer leur reconversion économique.

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 Un accroissement de l'offre

 L'augmentation de la production

 L'agriculture fait d'importants progrès. Elle utilise de plus en plus d'engrais et de machines. La moissonneuse-batteuse, par exemple, permet de faire en une journée le travail de vingt paysans.

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 L'industrie se modernise : elle passe à la production de masse et recourt de plus en plus au travail à la chaîne. Cela permet de fabriquer plus rapidement et plus efficacement des produits standardisés. L'industrie utilise des sources d'énergie moins chères et plus pratiques (pétrole, électricité). Ces améliorations entraînent des gains de productivité : les usines produisent mieux, en dépensant moins d'argent qu'auparavant. Quatre ans après la fin de la guerre, la production de biens manufacturés a retrouvé son niveau d'avant-guerre.

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 De plus, l'industrie innove : elle invente des matériaux (tissus synthétiques comme le Nylon, matières plastiques) et propose de nouveaux produits (appareils électroménagers, voitures, vêtements…).

 Enfin, les activités de service se développent considérablement (les télécommunications, les assurances, la publicité, etc.).

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 L'essor du commerce mondial

 Pour écouler leur production, les pays développés s'accordent à appliquer une politique de libre-échange. En 1947, la signature du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers) conduit à une baisse de 35 % des taxes douanières. 

 Parallèlement, le développement des cargos et des avions géants favorise les échanges de marchandises.

 Par ailleurs, la stabilité des monnaies est assurée par le rôle majeur que joue le dollar, qui seul demeure convertible en or. Cette sécurité facilite le libre échange, notamment entre les États-Unis et le reste du monde.

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 Le rôle croissant de l'État

 Dans la plupart des pays où la reconstruction s'impose, l'État intervient de plus en plus dans l'économie. Parfois, comme en France, il nationalise des entreprises pour mieux encourager la croissance de secteurs majeurs (énergie, transports).

 

 Surtout, l'État se préoccupe davantage des besoins sociaux : il met en place un système de retraites plus juste, indemnise les chômeurs ou les travailleurs malades, fait respecter la législation sur le travail. En France, est institué un salaire minimum garanti (SMIG qui devient, en 1969, le SMIC). L'État-providence se met en place.

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 Les causes de l'exceptionnelle croissance économique des Trente Glorieuses sont multiples. C'est leur association qui a assuré la force et la durée de cette croissance : plus on achète, plus il faut produire. Plus une entreprise gagne en productivité, plus elle peut investir… et créer de nouvelles entreprises, qui vont embaucher d'autres salariés, qui vont eux-mêmes consommer (cercle vertueux).

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 Les Trente Glorieuses sont à la fois une période de plein-emploi et de consommation de masse. Mais le revers de la médaille, c'est que tout ceci génère une pollution accrue de l'air, des nappes d'eau et des sols fertiles...

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