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Les abeilles - Bzzz Bzzz
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L’Abeille domestique  Apis mellifera  (Arthropoda, Hexapoda, Hymenoptera)

 

Abeille domestique, Abeille européenne, Abeille mellifère ou Mouche à miel (Français)

FICHE TECHNIQUE :

 

Carte d’identité de l’abeille domestique :

Nom scientifique : Apis Mellifera

Embranchement : arthropodes

Classe : Insectes

Ordre : hyménoptères

Taille / poids :

Taille du corps : 11 à 13 mm (ouvrière) ; 15 à 20 mm (reine) ; 15 à 16 mm (mâle ou faux-bourdon)

Description :

   Couleur de fond brun foncé, noire chez certaines populations. L'abdomen est généralement rayé. La variété des couleurs est liée aux hybridations réalisées entre sous-espèces ou populations différentes. Les ouvrières ont les pattes postérieures larges et incurvées en forme de corbeille pour la récolte et le transport du pollen sous forme de "pelote". L'abeille domestique peut être confondue avec d'autres abeilles ayant un abdomen rayé, notamment des espèces des genres Colletes et Andrena. Chez ces espèces, les pattes postérieures ne sont pas modifiées en forme de corbeille.

Biologie-éthologie :

   L'abeille domestique est une espèce sociale vivant en colonie pouvant rassembler jusqu'à 80 000 individus avant essaimage. Le miel est produit par dessiccation de liquides sucrés (nectar, miellat de pucerons, ...) et permet aux abeilles de s'alimenter pendant la période hivernale. Les larves sont nourries avec un mélange de miel, de pollen et de gelée royale (sécrétion des ouvrières).

Biogéographique et écologie :

   Présente de manière naturelle en Europe tempérée, Asie-Mineure et Afrique, la domestication de cette espèce a permis son introduction sur tous les autres continents. Dans la nature, l'espèce nidifie à l'intérieur des cavités creuses des arbres et dans les anfractuosités de parois rocheuses. L'espèce visite de nombreuses espèces de fleur. Cependant, une colonie peut avoir un comportement ciblé sur une ressource florale particulièrement abondante dans son environnement.

 LA VIE DES ABEILLES

 

 LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA VIE D’UNE ABEILLE

L’œuf :

   La reine pond un œuf par alvéole. Dans la plupart des alvéoles elle y pond un œuf qui se transformera en ouvrière. L’œuf éclot en 3 jours.

La larve:

   Quand l’œuf éclot il en sort une larve qui ressemble à un ver. Les tous premiers jours, les ouvrières les nourrissent avec de la gelée royale puis elles passent au miel et au pollen. Les futures reines seront toujours nourries à la gelée royale. En seulement, 5 jours la larve devient 1500 fois plus grosse. Elle se tisse un cocon. Le stade de larve dure 6 jours.

La nymphe:

   Elle est encore dans son cocon. A cette étape, la nymphe commence à prendre l’apparence d’une abeille adulte. Après 7 à 14 jours l’abeille devenue adulte sort de l’alvéole en grignotant son cocon. Cette étape est plus courte chez la reine et plus longue chez les mâles.

Les stades de la vie d’une abeille : Leurs différents métiers changent en fonction des saisons.

De 1 à 50 jours: elle est maçonne. Elle construit les cellules et répare la ruche.

A 6 jours : elle est nourrice. Elle nourrit et inspecte les larves.

De 12 à 25 jours : elle est gardienne et vérifie que les abeilles qui rentrent dans la ruche en font bien partie.

A 15 jours : elle est manutentionnaire, reçoit le nectar et le rend plus dur.

A 18 jours : elle est ventileuse et ventile le nectar pour qu’il se transforme en miel.

A 21 jours : elle est butineuse et va chercher le nectar et le pollen.

De 30 à 50 jours : elle est nettoyeuse et nettoie la ruche et prépare les cellules pour les œufs et la nourriture.

LA REINE, LE MÂLE, L’ABEILLE

 

La reine

   Il n’y a qu’une seule reine par colonie. Sans elle, il n’y aurait plus d’abeille. C’est elle qui pond les œufs. Elle a un abdomen très long. Elle est aussi plus foncée que les autres abeilles. Elle ne pique pas les hommes. Elle ne sort de la ruche que pour être fécondée. La reine ne se nourrit que de gelée royale, ce qui explique sa taille. Elle peut pondre plus de 2 000 œufs par jour. Elle mesure de 1,8 à 2 cm et vit de 3 à 5 ans.  Pour la reconnaître plus facilement, on lui marque un point rouge sur son abdomen.

Le mâle

   On reconnaît le mâle grâce à ses gros yeux, c’est ce qui le différencie des autres abeilles. Il est aussi plus grand que l’ouvrière. Il mesure environ 1 cm. Sans le mâle il ne peut y avoir d’enfant. Il n’a pas de dard donc il ne pique pas. En saison (de mars à juillet août), les mâles peuvent être 500, 1000 ou 2000. Ils bourdonnent autour de la ruche comme des bourdons, d’où leur nom de faux-bourdons.                      Après juillet et août, les mâles, dont la fonction essentielle est la fécondation sont considérés comme inutiles et sont expulsés de la ruche. Les plus têtus, ceux qui veulent revenir, sont tués par les abeilles.

L’ouvrière

   L’ouvrière mesure moins d’1 cm. Elle vit 40 jours. C’est celle que nous voyons sur les fleurs .Elle fait tout dans la ruche, sauf les enfants car se sont des femelles incomplètes. (Elles n’ont pas été nourries avec de la gelée royale). L’ouvrière se « tue au travail ». Les ouvrières naissantes sont plus claires car leur pigmentation des poils (couleur de la peau) n’est pas complète. Elles sont brunes en vieillissant, d’autant plus qu’une partie des poils disparaissent.

LES ABEILLES BUTINEUSES

   Les abeilles vivent en colonie. Elles forment une société très organisée. Mais le métier de butineuses n’est pas pour toutes les abeilles. Une abeille peut stoker sur une seule de ses pattes arrières 500 000 grains de pollen et visiter en 1 heure 250 fleurs. L’abeille joue un rôle important dans la pollinisation « c’est la reproduction des plantes à fleurs ».

   Les abeilles butineuses font 10 à 15 voyages par jour. Elles peuvent faire jusqu’à 150 sorties en une journée. Les muscles de l’abeille lui permettent de battre des ailes de 400 à 500 fois par seconde. Quand elles sont chargées de pollen, elles peuvent atteindre une vitesse de 25 à 30 kilomètres par heure. Elles s’épuisent à la tâche en 5 jours au cours desquels elles parcourent environ 800 kilomètres.

 Abeilles : la nouvelle espèce en voie de disparition

  

   Elles sont les nouvelles sur la liste des espèces en voie de disparition. Les abeilles, gravement menacées, voit leur population réduire tous les ans.

   Depuis le 30 septembre, les abeilles sont classées comme espèce en voie de disparition par The United States Fish and Wild life Service, un organisme fédéral dépendant du Département intérieur du gouvernement des États-Unis.

 Sans abeilles, la vie s’arrête

   Depuis près de 30 ans, la population des abeilles diminue de manière catastrophique. « Les mortalités d’abeilles se sont largement aggravées depuis une vingtaine d’années. On est passé d’un taux de mortalité qui était de l’ordre de 5 % par an à 30 % en moyenne. L’enjeu de l’apiculture, des abeilles, dépasse le petit monde des apiculteurs et concerne toute la société » déclare Henri Clément secrétaire général de l’union nationale des apiculteurs de France (unaf).

   Les abeilles sont des pollinisateurs. Elles permettent donc à 80 % des espèces végétales de se reproduire. Or, sans espèces végétales, les animaux ne pourraient se nourrir, et les conséquences seraient également dramatiques pour l’homme.

 Des causes multiples à leur disparition

   Insecticides, pesticides, herbicides, fongicides….Les produits phytosanitaires en tous genres utilisés dans l’agriculture intensive, très violents, tuent les abeilles. Elles butinent, et les produits ingérés les refroidissent, ou les désorientent les rendant alors  incapables de retrouver la ruche ou encore affaiblissent leur système immunitaire. Elles meurent dans les jours qui suivent.

   Plusieurs mesures ont été mises en place pour empêcher l’utilisation de ces produits, mais rapidement de nouvelles substances nocives prennent le relais sur le marché. La pollution de l’air, la multiplication du réseau 4G, le changement climatique, la réduction des ressources alimentaires sont autant de causes à l’hécatombe des abeilles. Ce n’est pas tout.

Consommation de pesticides phytosanitaires en France.

   Plus de 66.600 tonnes pesticides sont utilisées en France chaque année dans les cultures agricoles (90%) ou horticoles (10%). Cela représente plus de 2 kilos de pesticides (fongicides, herbicides et insecticides phytosanitaires) chaque seconde (compteur). En France, en agriculture, on déverse 2,3 kilos de matières (engrais ou pesticides) par hectare cultivé.

   Certains parasites comme le varroa, invisible à l’œil nu mais bien présent dans tous les départements français, cause des ravages dans les essaims. De même, le dernier venu, le frelon asiatique, importé de Chine depuis 2004 est présent en France et décime des ruchers entiers. Si l’Unaf (Union nationale de l’apiculture française) parvient à le faire classer comme un nuisible, il sera alors plus facile pour les apiculteurs de lutter contre ce prédateur pour venir au secours des abeilles.

 Des gestes simples pour aider les abeilles

 

   Les abeilles sont menacées du syndrome d’effondrement, autrement dit de disparition. Une catastrophe potentielle que chacun peut modestement contribuer à repousser par de petits gestes.

   Depuis plusieurs années, le constat est le même partout dans le monde : des colonies entières d’abeilles dépérissent.   C’est le fléau dit de Colony Collapse Disorder (CCD) ou syndrome d’effondrement des colonies. Outre l’indignation que suscite le déclin des abeilles sur un plan purement écologique, l’impact économique est bien réel : la pollinisation, par les services écologiques et agricoles qu’elle rend, ne pèse pas moins de 153 milliards de dollars dans l’économie mondiale.

 Le syndrome d’effondrement doit être stoppé

    À titre d’exemple, en 2014, en France, certaines régions (Auvergne, Pyrénées…) ont déploré la perte de 50 à 100 % de leur production de miel.

   Un groupe international et indépendant de 53 scientifiques a mené une série d’études sur le rôle fortement présumé des pesticides systémiques, c’est-à-dire qui pénètrent dans la plante, sur le déclin des populations d’abeilles. Leurs conclusions confirment les pires craintes : parmi les pesticides les plus redoutés, les néonicotinoïdes sont responsables de l’intoxication des abeilles qui butinent les fleurs traitées, entraînant leur mort.

   En 2013, un moratoire européen ordonné par l’EFSA a voté l’interdiction pour deux ans des molécules jugées les plus dangereuses. Mais cela sera-t-il suffisant, quand on sait que les pesticides contaminent les sols par infiltration, et l’atmosphère par pulvérisation ? Probablement pas, d’où l’importance de connaître les gestes qui peuvent aider les abeilles au quotidien, même s’ils sont modestes par rapport à l’impact des pesticides.

Des gestes de secourisme pour aider les abeilles en détresse

   La première chose à faire est de faire connaître la menace qui pèse sur les abeilles. Car tout le monde n’est pas au courant du danger que l’agriculture et l’environnement moderne font peser sur nos chères petites ouvrières du pollen.

   On le sait, les abeilles sont si précieuses que sans elles notre agriculture est menacée. Elles sont si cruciales que sans les abeilles, certains voient la fin du monde. En effet, sans pollinisation, ce sont plus de 130 types de récoltes qui seraient menacées. Voici donc les gestes concrets que vous pouvez effectuer pour aider les abeilles.

Plantez un jardin favorable aux abeilles et aux insectes

Si vous disposez d’un jardin, d’un balcon, ou de quelques pots, tout d’abord, plantez autour de vous ! Procurez-vous des graines bio de fleurs variées et parsemez-en votre jardin, votre terrasse ou vos balcons. Ne coupez pas votre gazon trop ras et laisser les petites fleurs s’y épanouir.

Puis laissez pousser une zone « sauvage » dans votre jardin où vous ne tondrez pas régulièrement ou pas du tout : cette zone deviendra rapidement une zone de biodiversité fort appréciée des insectes et des abeilles.

 Quelles graines planter pour soutenir les colonies d’abeilles ? 

   Les meilleures espèces de fleurs pour les abeilles sont les plantes dites mellifères. Celles-ci sont en effet des sources de pollen, de protéines, et de nectar pour les insectes butineurs. Elles leur permettent de satisfaire leurs besoins alimentaires et d’allonger leur durée de vie.

   Les abeilles adorent les bulbes de dahlias, de lis, de nérine, de glaïeul d’Abyssinie (Gladiolus callianthus, ou Acidenthera). En automne, offrez-leur toutes les variétés de fleurs de crocus pour qu’elles y trouvent une nourriture riche pour l’hiver.

   Il y deux listes de semences « pro-abeilles » en fonction des sols :

  • Sol sec ou calcaire : coquelicot, cameline, origan, cardon, réséda jaune, etc.

  • Sol humides ou frais : grande bardane, chicorée, verge d’or, vipérine, phacélie, etc.

 

 Aménagez un point d’eau

   Pour prospérer, les abeilles ont besoin d’une source d’eau fraîche près de leur ruche. Cette eau leur sert à  diluer le miel qui nourrit les larves mais aussi à rafraîchir la ruche.

   Prévoyez donc un petit bassin peu profond, car les abeilles peuvent se noyer dans les bassins ou étangs trop larges. Un point d’eau du type bassin à oiseaux dont vous changez l’eau régulièrement convient très bien.

 Sus aux pesticides dans le jardin

   On pense que les abeilles, comme tous les insectes et les fleurs sauvages d’ailleurs, souffrent grandement de l’utilisation trop massive de pesticides en particulier et de produits phytosanitaires en tous genres. Pour aider les abeilles, proscrivez donc tout pesticide et herbicide de votre jardin.

   Autre petit geste assez simple, hébergez des abeilles avec la construction d’un abri pour abeilles. Vous pouvez vous-même fabriquer un nichoir qui protégera les abeilles notamment de l’hiver : sauvez les abeilles en leur fabricant un nid !

 Parrainez une ruche

   Dorénavant, chacun peut participer à une démarche qui vise à multiplier les ruchers, et les chances de survie des abeilles, comme le parrainage d’une ruche ou d’une fraction de ruche. Via une association pour la protection des abeilles, on peut s’associer à plusieurs pour parrainer une ruche.

   Pour parrainer une ruche abritant une colonie d’abeilles d’environ 40.000 abeilles, on peut s’associer à 10 personnes : un parrain par tranche de 4.000 abeilles. Votre nom sera inscrit sur la ruche, sur les pots de miel, ainsi que sur la page du site, sauf avis contraire de votre part bien sûr.

   Chaque année, les abeilles vous remercient en vous envoyant les pots de miel correspondant à votre parrainage : pour les consommer vous-même ou les offrir à des amis, et ainsi faire connaître ainsi la nécessité de les protéger.

 Consommez plus de miel !

   Vous pouvez tout d’abord acheter du miel produit près de chez vous de manière à soutenir les apiculteurs de votre région. Et au passage, redécouvrez combien le miel est un aliment délicieux qui peut bien souvent remplacer le sucre blanc d’un faible intérêt nutritionnel.

 Le miel : une composition magique

   Connu et récolté de tout temps à travers le monde, le miel est doté d’incroyables vertus : antiseptique, tonifiant et cicatrisant, il se pare ensuite de propriétés plus spécifiques en fonction de la plante dont il est issu. Par exemple le miel de bruyère sera plus antifatigue, celui de tilleul, apaisant et celui de thym, cicatrisant.

 

 Sa composition est unique :

  • Glucides : environ 80 % (dont : 38 % de fructose, 31 % de glucose, du saccharose et du maltose)

  • Eau : moins de 20 %

  • Protéines : moins de 1 % (contenant divers acides aminés)

  • Vitamines des groupes B (B1, B2, B3, B5, B6) et C et d’autres vitamines en quantité moindre

  • Sels minéraux : moins de 0,5 % (parmi une liste d’une trentaine d’éléments comme le calcium, le sodium, le magnésium, le fer)

  • Des lipides en faible quantité

  • Des traces de pollens.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

   Outre sa teneur en macroéléments et en vitamines, le miel possède un pouvoir sucrant plus élevé que le sucre blanc.    Moins énergétique (300 kcal aux 100 g contre 400 pour le saccharose) et de bien meilleure densité nutritionnelle, il a donc toute sa place comme « édulcorant » totalement naturel.

   Le saviez-vous ? Il faut butiner 1 million de fleurs pour faire 1kg de miel ! Les abeilles parcourent l’équivalent d’un tour de la Terre pour butiner.

Découvrez les chiffres de la production de miel en France grâce au Planetoscope.

 Aidez à la lutte contre les frelons asiatiques

   On estime qu’il faut 10 frelons asiatiques pour détruire une ruche entière d’abeilles. Un coup dur pour l’apiculture française qui souffre déjà depuis plusieurs années d’une diminution importante du nombre d’individus présents dans les ruches.

   Les frelons asiatiques construisent d’énormes nids sphériques qui sont facile à identifier et qu’il faut détruire : si vous constatez la présence d’un tel nid en haut d’un arbre de votre jardin, ne construisez pas de piège mais signalez-le à la mairie de votre commune.

 Le frelon asiatique, le prédateur de nos abeilles

 

   Nous ne le dirons jamais assez, il faut préserver les abeilles, si importantes en termes de biodiversité.

   Pourtant, alors que le nombre de ces insectes ne cesse de diminuer depuis plusieurs années – la faute sans doute à une combinaison de plusieurs facteurs (pesticides, champignons, virus…), les abeilles doivent également faire face à un nouveau prédateur : le frelon asiatique !

 Le frelon asiatique : un insecte venu d’ailleurs

   Il y a encore 15 ans, le frelon asiatique n’était pas ou peu présent en France. Mais depuis son introduction sur le territoire à peu près en 2004, l’insecte ne cesse d’élargir son terrain d’occupation, allant jusqu’à s’installer dans quasiment tous les départements français explique le CNRS (Centre national de la recherche scientifique).

   Le Vespa velutina nigrithorax est originaire d’une zone géographique allant du Cachemire à la Chine. Peu à peu, celui que l’on nomme aussi le frelon à pattes jaunes, est parvenu à s’acclimater à la France qui constitue aujourd’hui sa zone d’invasion. Comme les abeilles, les frelons asiatiques vivent en communauté, avec des ouvrières et une reine.

   Les piqûres des frelons classiques et du frelon asiatique sont similaires, mais davantage de complications médicales ont été observées en cas de piqûres multiples ou piqûre sur une zone muqueuse. Mais, le frelon asiatique est surtout dangereux pour les abeilles…

 Les abeilles victimes du frelon asiatique

   Le frelon asiatique représente un réel danger pour les abeilles françaises. Pourquoi ? Parce qu’il a pour habitude de nourrir ses larves avec des insectes et notamment des abeilles.

   C’est donc un redoutable insecte tueur d’abeilles, qui n’hésite pas à s’attaquer aux ruches de ces dernières afin de les détruire. Et cette espèce est très efficace en matière de destruction d’abeilles puisqu’on estime que seuls 10 frelons asiatiques sont nécessaires à la destruction d’une ruche entière d’abeilles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Piège pour Frelon Asiatique :

  

   Pour fabriquer ces pièges, il suffit de récupérer des bouteilles d'eau minérale
en plastique, de verser à l'intérieur 10 centimètres d'un mélange pour repousser

les abeilles composé d'un 1/3 bière brune, de 1/3vin blanc , 1/3et de sirop de cassis.

   Puis percer au centre de la bouteille 3 à 4 trous de 1cm de diamètre

   Il suffit de laisser en place ces pièges de la mi-février à la fin avril.


   Laisser les pièges en place jusqu’à l’arrivée du froid, changer la mixture de

temps en temps et surtout brûler les occupants car il ne sont pas toujours morts,

remis hors de la mixture il peuvent se réveiller et repartir.

   Aujourd’hui, il est recommandé d’être très vigilants concernant les nids de frelons asiatiques. Ces nids sont construits en hauteur, souvent avec de la terre, et il est préférable de les détruire entre le début du printemps et le mois de septembre, afin de limiter la reproduction.

   Si le nid est vide, inutile de le détruire puisque les frelons asiatiques n’utilisent jamais deux fois le même nid.

 

   En attendant, reste aux Français à soutenir l’apiculture, en installant des nids et des ruches près de chez eux par exemple ! Pour plus de renseignements, consultez le site http://www.pollinis.org (association de défense et de protection des abeilles).

   Un coup dur pour l’apiculture française qui souffre déjà depuis plusieurs années d’une diminution importante du nombre d’individus présents dans les ruches.

  La faute aux pesticides sans doute ou encore à un virus inconnu. Quoi qu’il en soit, les abeilles ont un rôle   important à jouer en termes de biodiversité dans notre monde, et la disparition totale de ces insectes serait

une bien mauvaise nouvelle pour l'avenir de l'humanité.

 Les bienfaits du miel

 L'apithérapie, les bienfaits du miel au service de la santé.

 Depuis longtemps l'homme a compris que les abeilles pouvaient être un allié précieux pour la lutte contre les maladies et leur prévention. Aliment énergétique, moins connu pour ses vertus antibactériennes, anti-inflammatoires et antioxydantes, la liste des bienfaits du miel est longue.

 Dans de nombreux pays, le miel est utilisé depuis toujours comme remède, soit à l'état pur, soit mélangé à des plantes.

En France, chacun connaît les bienfaits du miel ou des bonbons au miel pour soulager les maux de gorge.

 Certains miels sont connus pour leurs propriétés laxatives, d'autres pour guérir les brûlures, les inflammations... On utilise même les propriétés du miel pour guérir des morsures de serpents.

 Aujourd'hui, la pharmacopée commence à s'intéresser de plus près aux bienfaits du miel que connaissaient nos anciens depuis longtemps. Les bienfaits de la gelée royale sont traités dans une rubrique spéciale. 

 L'apithérapie : une médecine douce

 

 L'apithérapie consiste à guérir de nombreux maux grâce aux bienfaits du miel et de ses produits dérivés.

  • Le miel est un aliment énergétique recherché par les sportifs avec son sucre facilement utilisable et ses 310 kcals pour 100 grammes.

 

 Les propriétés du miel sont multiples : antibactérien, anti-inflammatoire, antioxydants (qui réduisent la formation des radicaux libres responsables du vieillissement).

 Le miel améliore la rétention du calcium et du magnésium ainsi que le taux sanguin d'hémoglobine.

 En milieu hospitalier, un miel spécialement préparé et standardisé pour sa pureté bactérienne est utilisé pour la cicatrisation.

  • Le pollen : riche en protéines, il améliore l'état général en stimulant les défenses immunitaires. C'est un fortifiant utilisé en cas de fatigue,  d'attaque bactérienne ou virale. 

  • La gelée royale : C'est aussi un fortifiant très efficace dont les bienfaits agissent sur l'ensemble de l'organisme. Elle peut être utilisée en cure à l'automne ou au printemps.

  • La propolis : Collectée par les abeilles sur les bourgeons des arbres, elle est utilisée par ces dernières pour ses vertus antibactériennes. En médecine douce humaine, la propolis est indiquée pour soigner la majorité des infections bactériennes. 

 Pouvoir sucrant et peu de calories

 

 Plutôt que de sucrer votre thé ou votre tisane, vous optez pour la cuillère à soupe de miel ? Grand bien vous en fasse car le miel est paré de vertus que n'offre pas le sucre. D'ailleurs, quelle est la différence entre un morceau de sucre et une cuillerée de miel ?


 Le sucre blanc tel qu'on le connaît est constitué à 99,9% de saccharose. Le saccharose est présent dans toutes les plantes chlorophylliennes, il est produit industriellement à partir de la canne à sucre et de la betterave sucrière. Il est constitué de deux molécules, le fructose et le glucose.

 Le miel est, ça n'est un secret pour personne, très riche en sucres puisqu'il en contient entre 78% et 80%. Néanmoins, contrairement au sucre composé quasiment exclusivement de saccharose, plusieurs glucides, en différentes proportions, se trouvent dans le miel :

  • Une majorité de fructose et de glucose.

  • Du maltose, du saccharose et d'autres polysaccharides en faibles proportions.


 D'ailleurs, c'est la proportion entre ces différents sucres qui détermine la consistance du miel : s'il est plus riche en glucose, il se cristallise. Par contre, si le fructose l'emporte, il reste liquide.

 Il faut également savoir que le pouvoir sucrant du miel est supérieur à celui du sucre. Traduction : à quantité égale, votre thé aura un goût plus sucré avec le miel qu'avec le sucre ! Par exemple, 3 morceaux de sucre blanc apportent la même quantité de glucides que deux cuillères à sucre de miel. En plus, ce dernier apporte moins de calories. Il n'y a donc aucune raison d'hésiter !

 Par contre, avec son fort taux de glucose, le miel a un pouvoir hyperglycémiant important, les diabétiques doivent donc limiter leur consommation et demandez un avis médical.

 Enfin, le miel est également composé d'eau, entre 15% et 20% environ, de sels minéraux et d'oligoéléments, de lipides en faible quantité, de vitamines, B essentiellement, et de nombreux autres composés organiques complexes dont nombre d'enzymes. Autant de bonnes raisons pour troquer votre poudre blanche contre du liquide brun !

Véritable élixir de jouvence, le miel offre mille vertus à l’organisme humain

 

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